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Sous ce joli pseudo (vent rose) se cache un groupe de métal italien.
Et comme moi j'aime le métal et le nain, voilà Diggy diggy hole !
Et après avoir creusé, on aime bien aller se la couler douce à Erebor
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Titre : Terrible vertu
Autrice : Ellen Feldman
Editions : Le cherche midi
Synopsis : Élevée dans un milieu pauvre, par une mère épuisée par treize grossesses, Margaret se fait très jeune le serment de ne jamais subir la vie d’une femme au foyer. Devenue infirmière à une époque où la contraception est illégale, elle décide de se consacrer aux femmes et met sur pied en 1916 la première clinique clandestine de contrôle des naissances. C’est le début d’une vie de luttes enfiévrées qui la conduiront à créer en 1952 le planning familial, avant de militer, par tous les moyens, pour la légalisation de la pilule. Son acharnement la conduira plusieurs fois en prison, elle sera contrainte de fuir les États-Unis pour l’Angleterre et la France, où, là encore, toujours aussi indomptable et provocante, elle poursuivra son inlassable combat pour l’égalité des sexes.
Mon avis :
Un livre intéressant sur la vie des femmes aux USA. J’ai vraiment apprécié de découvrir le parcours de cette femme. Margaret se bat pour les droits des femmes et ce que j’ai aimé c’est qu’elle n’est pas victime (oui, car souvent on a l’impression que les femmes doivent passer par le viol ou la violence physique pour se rebeller) ici c’est juste la « violence des pauvres » et le sort des femmes à pondre gamin sur gamin qui la motive. On retrouve aussi ses sœurs ainées qui vont tout faire pour s’en sortir aussi.
Là où le livre pêche selon moi c’est son style. Je pense que j’ai du mal avec le style des journalistes américains. Ce n’est pas la première fois que j’achoppe sur un livre de ce genre. Écrit un peu à la façon d’un journal intime, le texte reste parfois brouillon et passe parfois du coq à l’âne sans que je n’aie vraiment saisi le chemin de pensée. Dommage sur ce point.
Pour conclure, je dirai que ce roman est un peu brouillon à lire mais qui retrace un destin vraiment intéressant.
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Titre : Jack l'éventreur n'est pas un homme
Autrice : Pascale Leconte
Editions : Autoédition
Synopsis : Et si Jack l’Éventreur était une femme ?
Voici la vie de Florence Maybrick, à partir de ses dix-huit ans lorsqu'elle rencontre son futur mari anglais, alors qu'elle est américaine.
Comment cette "étrangère" fut-elle poussée dans ses derniers retranchements ?
Une enfance instable, une mère castratrice aux mœurs légères, un mari volage ainsi que l'époque victorienne et puritaine sont autant d'explications nous guidant sur le chemin de la réponse.
Florence est-elle l'auteur du "Journal de Jack l'éventreur" ?
Mêlant biographie et faits réels, ce roman pourrait-il être la clé ?
Florence était-elle une perverse narcissique capable d'éliminer ses rivales sans le moindre remord ?
Aaron Kosminski a tué l'une des victimes présumées de Jack, et Florence, elle, a tué les autres.Mon avis :
Un roman pas mauvais qui opte pour un point de vue intéressant mais qui souffre de quelques défauts. Ce roman de ripperologie aborde d’idée que Jack serait donc une femme, qui aurai massacré les prostituées que fréquentaient son mari. Idée par bête, car comme bien dit : qui soupçonnerait une femme de tel massacre. Pour une fois, le sexisme peut servir les femmes en les innocentant « d’office ». Et la fin est particulièrement cocasse sur ce point.
Cependant, le roman souffre de quelques défauts qui m’ont parfois fait sortir de ma lecture. Tout d’abord, et là c’est la scientifique qui parle, certains mots comme génétique ou hémolyse… N’entrent dans le vocabulaire que dans les années 1900. Donc IMPOSSIBLE qu’ils soient présentes dans le vocabulaire, surtout le mot génétique qui est utilisé dans une conversation, comme ça, pouf ! Non, en 1888 on ne connaissait RIEN. Alors oui, là c’est mon côté psychorigide qui parle. Mais bon, ça m’énerve.
Ensuite, si l’idée du double est bien, elle est parfois lourde. Pour Dr Jekyll et Mr Hyde, ça passe, c’est de son temps, mais le coup sorti du chapeau de la jumelle morte à la naissance, c’est de trop et pas subtile du tout. D’autant plus qu’au final, ça n’apporte pas grand-chose et le roman s’en passerait très bien.
Ajouté quelques incohérences, comme le fait de la proximité entre Florence et son frère, alors que rien ne le laisse comprendre…
Il y a donc quelques défauts, mais globalement, le roman se lit vraiment bien. L’autrice connait son sujet, on retrouve l’hypocrisie de la vie victorienne, les bourgeois, l’Est End, etc.…
J’ai bien aimé lire ce livre, malgré les quelques défauts. Avis aux amateurs de ripperologie.
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Titre : Culottées, des femmes qui ne font que ce qu'elles veulent, tome 2
Autrice : Pnélope Bagieu
Éditions : Gallimard
Synopsis : Sonita, rappeuse afghane et exilée militante ; Thérèse, bienfaitrice des mamies parisiennes ; Nellie, journaliste d'investigation au XIXe siècle ; Cheryl, athlète marathonienne ; Phulan, reine des bandits et figure des opprimés en Inde... Les Culottées ont fait voler en éclat les préjugés. Quinze nouveaux portraits drôles et sensibles de femmes contemporaines qui ont inventé leur destin.
Mon avis :
Que dire sur cette BD qui n’ai pas déjà été dit ?
Vraiment une super BD qui présente des femmes ayant un destin atypique et qui sont des modèles pour nous toutes. Le points commun de toutes ces femmes s’est « tu ne peux pas, t’es une femme » Toutes se sont pris cette remarque dans les dents d’une façon ou d’une autre, quand elle n’est pas couplé à « t’es noire, musulmane etc …. ». Combo.
Une super BD à découvrir si ce n’est pas déjà fait.
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Titre : Le berger
Auteur : Boris Akielaszek
Édition : Nutty sheep
Synopsis :En d'autres temps, en d'autres lieux vivait un berger à la destinée peu commune. Loin de l'agitation générale, il passait le plus clair de son temps dans un pré parmi ses bêtes. Ses journées étaient faites d'ensoleillement, de lecture, d'apprentissage et de magie. Sa vie s'écoulait ainsi paisiblement, jusqu'au jour où un fléau s'abattit sur le royaume des hommes. Ceux qui étaient touchés par le mal que l'on nommait la Grisaille n'étaient plus capables de ressentir d'émotions. Ils devenaient des errants sans flamme intérieure. L'amour, la tristesse, la joie leur étaient devenus étrangers. Le monde entrait dans son heure la plus sombre et l'avancée des ténèbres allait contraindre le Berger à partir en quête de réponse. Il ne le savait encore pas, mais son voyage allait le mener jusqu’au bout du monde.
Mon avis :
Merci à Nutty sheep pour ce SP.
Un premier épisode dans lequel j’ai eu un peu de mal à le plonger. Peut-être à cause de « l’iconographie » du berger (la bible, Dieu, tout ça tout ça) et la narration un peu « guindée ». Mais le texte devient plus fluide (peut-être le temps de s’y habituer ?). Au final, après une vingtaine de pages, on plonge dans un univers riche et prometteur. Peut-être un petit peu convenu sur certains points, on voit certaines choses un peu arriver, mais de nombreux mystères semblent nous attendre dans les épisodes suivants.
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Titre : Le maitre du Nil
Auteur : Philippe Ward
Éditions : Rivière blanche
Synopsis : À onze ans, al-Hakim, devient calife d'al-Qahira. Son règne se montre à l'image de son caractère : humble autant que versatile et aussi sensible que meurtrier. Au fur et à mesure, le jeune garçon va se dégager de l'influence de ses vizirs, quitte à les assassiner. Grâce à Amr, le djinn qui veille sur sa famille depuis toujours et qui forge son esprit comme une arme, le calife va apprendre à manipuler son peuple et à piéger ses ennemis pour en faire autant d'exemples marquants. Pourtant, les luttes intestines vont toujours bon train, et, dans l'ombre, au grand jeu du pouvoir, tous les coups restent permis. Au milieu des complots, des créatures et des divinités qui font tout pour survivre, al-Hakim continue de grandir. Mais quel est son destin ? Mourir ou devenir un dieu ?
Mon avis :
Un roman qui m’a fait voyager.
J’ai rarement l’occasion de lire des romans qui se passent dans cette partie du monde. Même si l’Égypte est une source d’inspiration, là on n’est plus dans l’ère des Pharaons. C’est une « période » que je connaissais peu et j’ai vraiment adoré découvrir cette vraie fausse période et aventure.
Un petit temps d’habituation pour retenir les noms, mais ça passé, le livre se lit tout seul, malgré ses 300 grandes pages et l’écriture petite et serrée.
Magie, aventure, complot… Tout ce dont on a besoin pour passer une super aventure sous le soleil égyptien ! Des personnages attachants, qu’on prend plaisir à voir évoluer, grandir, etc..
Merci, Phillippe, pour ce SP ! J’ai pris de beaux coups de soleil avec ce livre !
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