• A toi qui me juge sur mon orthographe, cette vidéo est pour toi.


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  • Titre : La révolution, le féminisme, l'amour et la liberté

    Autrice : Alexandra Kollontaï

    Éditeur : le temps des cerise

    Synopsis :« Pour supprimer la bureaucratie nichée dans les institutions soviétiques, nous devons d'abord nous débarrasser de la bureaucratie dans le parti lui-même. »
    Alexandra Kollontaï, un nom aujourd'hui un peu oublié. Cette femme politique russe puis soviétique a pourtant beaucoup contribué aux nombreux débats sur le féminisme engagés depuis le début du siècle. Dans les années 1970, au moment où le féminisme en France est au plus fort, ses textes sont publiés en français, presque introuvables à présent.
    Cette femme élégante au port aristocratique ne cessera toute sa vie de se battre et d'intervenir pour la libération des femmes et développera l'idée de « l'amour-camaraderie ».
    Ses théories sur la morale sexuelle et l'amour libre, sa vie amoureuse mouvementée apporteront de l'eau aux moulins de ses détracteurs qui la qualifieront de débauchée. Ses conférences sur la libération des femmes, données en 1921 à l'Université Sverdlov, sont éclairantes à plus d'un titre sur le féminisme, l'amour mais aussi l'importance de la place des femmes dans la Révolution. Mais Alexandra Kollontaï a plus d'une corde à son arc. Ses textes pour « l'opposition ouvrière », ses interventions en tant que diplomate habile, sa connaissance du mouvement ouvrier finlandais et russe en font une femme politique à part entière. Elle s'essaie même à la littérature.
    Ce choix de textes embrasse les multiples facettes de cette femme au destin exceptionnel. Décriée et adulée en son temps, son élégance légendaire se retrouve dans son écriture. Cet ouvrage apporte un éclairage particulier sur ce grand moment qui a marqué l'histoire du XXe siècle, la Révolution d'Octobre, et sur l'histoire du féminisme.

     

    Livre - La révolution, le féminisme, l'amour et la liberté

     

    Mon avis :

    Depuis le temps que je cherchais les textes d’Alexandra Kollontaï, je remercie le temps des cerises et Babelio pour ce masse critique.

    Ce livre se découpe en 3 parties, une première sur la révolution, la seconde sur le féminisme et la 3e sur la liberté sexuelle.

    Ma connaissance de la révolution russe se limite à ce qu’on apprend à l’école, c’est-à-dire la base. Mais j’ai trouvé cette première partie très intéressante et une partie de son discours est, à vrai dire, toujours d’actualité selon moi. La façon dont une classe dominante spolie une classe laborieuse, etc. …

    La seconde partie, sur le féminisme est « un peu » dépassée, mais pareil, certaine chose, liée à un féminisme de classe est toujours d’actualité. Et la difficulté de trouver les textes de cette autrice montre une fois encore que l’Histoire a oublié les femmes et que leurs rôles dans la société, c’est certes amélioré,  mais reste encore en dessous de la classe dominante masculine.

    La troisième partie est sur la liberté sexuelle, mais bien qu’elle soit très joliment écrite, je la trouve « littéraire » pour être vraiment claire pour les masses à laquelle elle doit s’adresser. Mais ses notions d’amour camaraderie est une notion intéressante.

    Dans tous les cas, les textes sont très bien écrits et clairs (sauf pour la dernière partie).

     


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  • A part si vous habitez dans une grotte depuis quelques annees, vous avez du entendre parler des Fralibs. Ce sont les anciens employes de la marque de tisane Elephant, donc le groupe mere Unilever, avait decide de delocaliser la production.

    Apres 1336 jour de lutte, les Fralib obtiennent gains de cause et lancent Scop-TI.

    Le resume de leur aventure ici :

    Alors pourquoi je vous parle de ca ? Car l'aventure continu et la Scop lance un crow-funding via Ulule.

    Decouvrez leur message ici : http://fr.ulule.com/1336/

    Ils ont lutte pour conserver leurs emplois et nous offrir des thes et des infusions de qualite, maintenant, c'est a nous de jouer !


    J'ai contribue et j'attends avec impatience la sortie des thes et infusions 1336

    (desolee pour le manque d'accent, mais je ne suis pas sur un clavier francais)

     


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  • À l’occasion de la sortie de ma nouvelle, La légende de dugong, j’ai eu envie de vous parler de l’engagement dans les romans/nouvelles que j’écris.
    Car oui, il y a des messages et des opinions dans mes nouvelles.
     

    Et je voudrais surtout parler du « non-engagement » de beaucoup d’auteurs qui clament haut et fort ne pas faire de politique, ou ne pas faire passer de message dans leurs textes. Vous savez quoi ? Ces gens-là sont des menteurs qui s’ignorent.
    Car oui, quoi qu’on en dise, il y a une opinion, ou une certaine vision de la société dans laquelle ils vivent, ou comment ils la perçoivent et surtout comment ils acceptent ou se voilent la face sur discriminations et les orientations politiques sous-jacentes. Car oui les gens, vous n’êtes pas apolitique. Ça vous fait chier de payer autant d’impôt ? C’est politique. Ça vous fait chier qu’on abatte des loups ? C’est politique. Vous voulez protéger l’environnement ? C’est politique. Faire un personnage homosexuel ? C’est politique. Vous faites un monde de facto inégalitaire et sexiste « parce que c’est comme ça » ? C’est politique… etc. Je pourrais encore en trouver tout plein des exemples. La politique, c’est les choix du peuple.
     

    Alors certes, ces auteurs-là ne brandissent pas d’étendards, mais sans même s'en rendre compte, ils véhiculent des opinions. Combien de romans ai-je lus où la jeune femme est encore vierge quand le super beau gosse couche avec elle alors que LUI a déjà connu plein de femmes ? Beaucoup. Combien de roman ai-je lu où il y a des personnages noirs et arabes ou asiatiques juste comme ça ? Pas pour être un stéréotype, juste pour avoir de la diversité ? Peu.  

    Après, chacun assume son orientation politique (ce qui ne veut pas dire appartenir à un parti ou soutenir une organisation politique). Moi je n’ai pas de problème à revendiquer mes opinions de gauche, antilibérale, égalitariste et écosocialiste.  

    Mes deux nouvelles véhiculent-elles un message ? OUI. 

    Mary Wollstonecraft, parle de deux femmes, mère et fille. Mary Wollstonecraft était une féministe anglaise. L’équivalent de notre Olympe de Gouges et qui publia à peu près en même temps un livre sur les droits des femmes. Et hop, voilà déjà un choix de personnage pas neutre. Et en plus, c’est bien pour votre culture G. Et sa fille, si je vous donne son nom de mariage qui l’a rendu célèbre, je révèle une partie de l’intrigue de la nouvelle et la fin. Donc soit vous lisez la nouvelle pour savoir de quoi je parle, soit vous allez sur Wikipedia et vous trouverez la réponse. Et encore là, ce n’est pas neutre, puisque je veux rendre à Mary (la fille) la gloire qui l’éclipse derrière sa création.

    La légende de Dugong est un peu plus complexe… Puisqu’il y a un message anticolonialiste, féministe et écologique. Je pense que la première partie va sauter aux yeux. Le féminisme de cette nouvelle est assumée par un peuple matriarcale et guerrière. Et écologique, car je veux attirer l’attention sur ce qu’est un dugong. Une espèce en voie de disparition. Le dugong du pacifique, comme le lamantin d’Amérique, est un sirénien. Une 3e espèce existait : la rhytine de Steller, mais elle a déjà été exterminée il y a bien longtemps. 

    Bien évidemment, ces messages ne sont pas afficher en gros gras souligner dans la nouvelle, et vous pouvez facilement passer à côté et profiter de votre lecture sans en être le moins du monde importuner. Ou vous pouvez les voir et vous poser des questions et vous renseigner sur le sort de cette pauvre créature avant qu’elle ne soit plus répertoriée que dans les livres de biologie. 

    Je ne me pose pas en donneuse de leçon, chacun redige pour ses propres motivations et vous pouvez très bien écrire sans vouloir passer de message… consciemment. Mais il faut que les auteurs prennent conscience que leurs œuvres, volontairement ou non, passent une vision du monde, des opinions et des représentations genre et/ou discriminante.  

    Sur ce, j’espère que vous réfléchirez en écrivant ou en lisant mes nouvelles ou d’autres.


     

     


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  • Il est étrange de voir comment l'actualité rattrape parfois nos idées.
    Hier, je regardais ce documentaire sur le massacre à TRES grande échelle des requins.

    Les requins sont les pures victimes d'un délit de sale gueule. Mangeur d'homme ... Ce qui est faux, mais vrai que les requins tuent ... comme ce matin à la Réunion où un jeune est mort suite à une attaque.
    Mais ces quelques accidents, aussi dramatique soient ils pour les victimes et les familles, pourraient être en parti évitées si les règles de sécurités étaient respecter.

    Il y a plus d'accident de chiens que de requins dans le monde ... Et les requins en paient le prix fort dans le monde entier et sont en grand danger d'extinction.  Et comme le montre le documentaire, NOUS participons à notre insu à ce massacre.
    Il faut que ça change, le citoyen ne doit plus être un con-sommateur, mais un conso-acteur. Quand la politique est trop lente ou pourri par les lobbying qui ne pensent qu'à s'en foutre plein les poches, c'est à NOUS citoyen d'agir.

     Vous trouverez plus d'information sur le site de Bloom ou Sea Shepherd





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  • Je vais inaugurer la rubrique politique en parlant des pesticides. Car oui, les pesticides, c’est politique. Et ne fuyez pas, je ne ferai pas passer sur ce blog des idées d’un parti ou d’un autre. Ça sera majoritairement des réflexions personnelles basées sur des articles de la « vie de tous les jours ».


    Je ne vais pas vous faire tout un topo dessus, ça sera trop long. Mais j’ai eu envie de publier ce message suite à cet article du monde : lien.
    Si vous avez la flemme d’aller le lire, résumé rapide : nos rivières et nappes phréatiques sont polluées, à des concentrations 200 fois la norme de l’eau potable, on retrouve 36 pesticides interdits depuis 2008.
    Donc comme on peut le voir, ce n’est pas réjouissant. On sait déjà que les pesticides sont dangereux pour la santé (conseil lecture : le printemps silencieux de Rachel Carson). Dans ce livre, elle démontre comment les industries ont augmenté petits à petits la toxicité de leurs produits en disant que c’était sans danger. Donc moins, mais plus toxique ?

    Et pourtant, on continue à les autoriser. Certes, plus rigoureusement, avec plus de réglementation… Mais on les utilise toujours. Et il est facile d’en obtenir pour traiter son propre jardin.

    Et parfois, contre tout « bon sens ». La preuve, c’est que l’épandage aérien à 50 mètres des maisons est autorisé (voir la campagne d’agir pour l’environnement contre cette pratique).

    Jusque-là j’ai parlé plus pour la santé humaine, quid de la biodiversité ? Et bien clairement, les pesticides sont faits pour la faire disparaitre. Puisque c’est fait pour tuer des herbes, des champignons et des animaux que nous jugeons nuisibles. Les abeilles en sont d’ailleurs les premières victimes. Et votre miel est un concentré de pesticides… Appétissant non ?

    Je ne jette pas la pierre aux agriculteurs. Je ne vais pas aller leur dire que ce sont des inconscients qui polluent nos rivières et le reste de la nature. Car en France, on l’a encore vu, les agriculteurs souffrent. Mais pas à cause des pesticides, mais du système qui leur imposent de produire toujours plus, plus plus, et pour des prix minuscules. Peut-on vraiment leur en vouloir de faire en sorte que leurs récoltes ne soient pas détruites pas un ravageur ? Pas de récolte, pas de salaire (pour le peu qu’ils ont). Et les pesticides sont un moyen d’y arriver.

    Il faut bien distinguer 2 problèmes :

    — celui des particuliers et des collectivités : doit-on mettre du produit anti mauvaises herbes chez soit ou dans les lieux publics ? (taper herbicides jardin, et bon shopping !). La je crois qu’une interdiction pure et simple et totalement faisable. Tous citoyens peuvent déjà arrêter d’en acheter pour chez lui, des solutions alternatives existent. Et faire pression sur son.sa maire, son conseiller.ère général.es etc.… Pour que ces produits ne soient plus utilisés.

    — celui de l’agriculture. La disparition des pesticides ne se fera pas sans une transition de l’agriculture vers une mode de culture plus durable, écologique et biologique. Il faut que les agriculteurs soient reconnus et pas subventionnés de façons paternalistes. Là, c’est plus difficile pour le simple citoyen. Mais des associations existent et luttent, vous pouvez leur apporter votre soutien. Et lors des élections quel quelles soient, assurez vous que ce sujet est traité par votre candidat, et interpellez le si ce n’est pas le cas.

    Je n’ai pas de solution miracle. Je ne prétends pas vous apporter le bon moyen de le faire. Ni de changer notre point de vue, peut-être pensez-vous que les pesticides c’est bien. Je donne juste mon point de vue, qui vaut ce qui vaut. J’espère juste que ce post vous fera réfléchir un peu.

    Quelques articles à lire :

    Pesticides, les preuves du danger s'accumulent

    Comment le lobby des pesticides se bat pour les néonicotinoides.

    Pétition : avant la fin des abeilles

    Glyphosate : empoisonnement public de masse

     

     

     


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