• Un jour assez chiant… Bosser dehors, ça peut être super cool. Mais on peut aussi s’emmerder comme des rats morts à marcher, marcher marcher.  Et aujourd’hui était de ceux-là.

    Bon, j’ai attrapé le même mâle que le 1er jour et j’en ai laissé échappé un (mais ça pouvait bien être le même que lundi pour une 3e fois puisque c’est dans la même zone…). J’ai aussi choppé une mésange charbonnière.

    Jour 2

    Sinon, je me suis fait une belle frayeur ce matin. Je vérifie un nid avec des œufs quand j’entends du bruit dans les fourrés. Et là, 3 sangliers à 5 mètres de moi… J’ai sauté derrière un arbre au cas où l’un d’entre eux prenne l’envie de faire demi -tour pour venir me voir de plus près. Heureusement, ils ont détalé.  Ouf, quand je pense que mon directeur de thèse n’en a jamais vu sur la zone d’étude… et que l’an dernier j’avais vu une laie et ses marcassins….

    Heureusement, certaines rencontres sont plus sympa

    Jour 2

     

    Résumé :

    Piège : 22

    Capture : 0 ( la mésange ne compte pas !) + 1 échappé

    Podomètre : 21 km.


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  • Enfin ! Après plusieurs jours coincée au lit à cause d’un (très) méchant torticolis, me voilà de nouveau opérationnelle !

    Premier jour de terrain ! Les gobe-mouches à collier arrivent tout doucement. J’ai d’ailleurs fait ma première capture de la saison (mais la seule !).

    La journée se déroule comme cela : activation des pièges dans les nids et « attente » de capture. Quand je dis « attente », cela ne veut pas dire assises à gober les mouches… Puisque les nids sont répartis sur une zone de plus de 2 kilomètres et il faut laisser les oiseaux un minimum de temps piéger dans le nid, on marche… marche entre les nichoirs pour savoir si on a attrapé ou pas. Cela de 7 h à 14 h. Si on a une capture, il faut l’amener à la station d’études qui est à 20 minutes de marche…

    En tout aujourd’hui, j’aurai parcouru 21 kilomètres (sachant que je n’ai fais qu’une capture…). Une petite journée donc. Il faut cependant relativiser, car je travail dans un très beau cadre et je prends un peu le temps d’apprécier la nature autour de moi.

     

    Résumé :

    Piège : 22

    Capture : 1

    Podomètre : 21 kilomètres.


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  • Une saison de terrain, ce n'est hélas pas que des bons moments ....

    Cette année les oiseaux ont décidé de trainer en route et donc le premier jour de capture était programmé pour aujourd'hui. Voilà quel était mon état d'esprit depuis 2 jours :

    Mais voilà, hier le sort a décidé que je n'irai pas pour ces premiers jours .... En effet, mon corps a décider que je serai mieux cloitré sous mes couettes malgré le grand soleil ... Coincée, dans tous les sens du terme.

    Et donc mon était d'esprit au final :

    Quand le sort d'acharne ....

    Bref, ça commence pas super bien ....


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  • Pendant la saison de terrain, je vais passer la journée entière dans les bois pour capturer les oiseaux et suivre la saison de reproduction. Ce qui implique un minimum de préparation, car il est hors de question de retourner à la maison vu que le terrain est à une vingtaine de kilomètres. Sans partir à l’aventure dans des pays à haut risque, il est important, selon moi, d’avoir un minimum de chose avec soi. Et donc vous trouverez toutes ses choses dans mon sac à dos.

    Matériel de base (selon moi)

    — Une trousse de soin minimal : un ou deux pansements, une bande, une compresse… de quoi soigner une petite coupure. Il peut arriver que l’on se coupe un doigt qui sans être grave peut saigner beaucoup et être vite pénible quand on manipule un oiseau ou un œuf. Une petite boite d’antidouleur contre les éventuels maux de crâne ou règles douloureuses (ouais ouais, nos règles ne s’arrêtent pas durant le travail en extérieur).

    — De quoi se protéger contre les parasites, en l’occurrence ici les tiques. Sur ma zone, les tiques pullulent et peuvent transmettre la maladie de Lyme et l’encéphalite de la tique. Donc sans être paranoïaque, autant éviter de se coltiner un de ces parasites.

    — Une lampe. Bien que je ne travaille pas spécialement de nuit, il peut arriver que la journée s’éternise et qu’on ait besoin d’un peu de lumière.

    — De quoi prendre des notes : trousses, calepin, lunettes… Bref, de quoi pouvoir travailler ! Car non, je ne passe pas ma journée à marcher dans les bois et regarder ce qui s’y passe.

    — De quoi prendre quelques échantillons : petits pots et sacs plastiques (aussi utile pour servir de poubelle improvisée, car on ne jette pas ses déchets dans la nature).

    — De quoi boire et manger : Une petite glacière avec une boite à bento (ou des Tupperwares) et une gourde et/ou thermos.

    — De quoi se protéger contre la pluie : pantalon de pluie et k-way. Toujours y avoir sur soit, car le temps peut être radieux le matin et changer subitement en m’arrosant abondamment. Et travailler toute une journée trempée, ce n’est pas DU TOUT agréable. Et aussi de quoi protéger le sac à dos.

    — Divers : appareil photo, bandeau, lunette de soleil, casquette, trousse à dissection, podomètre, mini-porte-monnaie avec pièce d’identité et un peu d’argent….

     

    Cela n’a pas l’air, mais toutes ces choses font leur poids dans le sac, et ça sera sans compter le matériel nécessaire à l’étude scientifique, qui fera l’objet d’un prochain article.

     

    Le bonus à avoir.

    J’ai la chance d’avoir une petite station de travail (la Caravane) sur la zone d’étude. Donc j’y laisse aussi de quoi me changer en cas de saucée et de jus de chaussette : bottines, godasse de rando pourrie d’urgence, fringues de rechange et serviette.

    Matériel de base (selon moi)

     


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  • Comme les gobe-mouches ne sont pas encore arrivés (ils trainent en route !), j’en ai profité pour aller aidé une collègue à attraper des oiseaux pour son cours d’ornithologie.

    Il y a deux façons assez communes pour attraper des oiseaux :

    — mettre une trappe dans le nid

    — les prendre dans un filet.
     C’est cette deuxième option que nous avons utilisée.

    J’ai été bête, mais je n’ai pas pris les filets en photos ! Sachez juste que c’est sans danger pour l’oiseau.

    Voilà quelques unes de nos prises :

    Capture d'oiseaux

    un rouge-gorge

    Capture d'oiseaux

    une sittelle torchepot

    Capture d'oiseaux

    une mésange bleue

    Capture d'oiseaux

    une mésange charbonnière

    Capture d'oiseaux

    Un pouillot (mais je suis pas sur de moi)

    Capture d'oiseaux

    un merle avec une antenne pour un suivi télémétrique.

     

    Capture d'oiseaux

    et un petit grimpereau des bois qui passait par là


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