Un homme mystérieux, drapé d’une cape et d’un chapeau haut de forme attendait au coin de la rue. Il guettait une proie. Après plusieurs minutes, une femme apparue en amont de sa position. Il se prépara à bondir. Dès qu’elle fut à sa hauteur, il se jeta sur elle.   Mais au moment où il voulut la saisir, la femme sortit un panneau d’interdiction. Il resta interdit un moment et son cerveau se mit à cogiter. Puis, devant le regard sévère de la femme, il fit demi-tour et regagna sa demeure, penaud

Silence est un film de Martin Scorsese avec Liam Neeson, Adam Driver et Andrew Garfield

Synopsis : XVIIème siècle, deux prêtres jésuites se rendent au Japon pour retrouver leur mentor, le père Ferreira, disparu alors qu’il tentait de répandre les enseignements du catholicisme. Au terme d’un dangereux voyage, ils découvrent un pays où le christianisme est décrété illégal et ses fidèles persécutés. Ils devront mener dans la clandestinité cette quête périlleuse qui confrontera leur foi aux pires épreuves

Mon avis :

Vraiment un très beau film de la part de Martin Scorsese, moi qui ne suis pas fan de son cinéma en général, j’ai regardé ce film sans m’ennuyer une seule fois (alors que d’habitude je suis plus de genre à me faire flic devant ces films).

Il va être très dur de parler du fond du film, tellement c’est dense, tellement y’a de sources de réflexions. On va surtout parler de forme, car après un seul visionnage, il m’est totalement impossible de parler du fond. Martin Scorsese nous livre ici l’étendue de son talent de réalisateur. Le film est simplement magnifique ; visuellement c’est un régal, les acteurs sont époustouflants (et pas seulement les acteurs européens). Les 2 h 40 nous fond voyager dans le temps et dans une nature luxuriante et magnifique. Détails très importants : l’absence de bande originale. Tout n’est que bruitage naturel et silence. Et cela donne toute sa puissance au film.

Sur le fond, c’est tellement plus complexe que « les méchants Japonais qui torturent les gentils chrétiens » comme j’ai pu entendre. C’est un film sur la différence de culture, la différence dans la façon de vivre sa foi (ou de ne pas la vivre), de lutte de pouvoir aussi. Comme je suis non croyante, j’avoue que parfois certaines choses m’ont totalement dépassée. Mais si on remplace croyance par conviction, ça marche aussi bien.

Je pense que ce film est vraiment un chef d’œuvre, mais que le fond du film mérite plusieurs visionnages pour en saisir toute la profondeur. Mais quelle réussite !

Deux autres films pour le challenge :

-Indiana Jones et la dernière croisade

-Godzilla

Xian Moriarty étant absente cette semaine, c'est à moi que le lancé de cubes revient.

Pour cette semaine, les cubes seront : un homme mystérieux, un cerveau, un panneau d’interdiction.

A vos plumes et vos claviers !

Titre :30 enseignements zen des maîtres du thé pour changer votre percepetion du monde

Auteur : Nicolas Chauvat

Editeur : Jouvence Editions

Synopsis : Entourée de mystère, la cérémonie du thé ne se limite pas au monde du visible. Elle est l’art de cultiver sa sensibilité pour ressentir pleinement le monde.
Ce livre est fondé sur la traduction de calligraphies anciennes, chinoises et japonaises, encore utilisées par les maîtres du thé pour transmettre leur savoir.
Inspirés par l’observation de la nature, alliant poésie et philosophie, ces enseignements nous invitent à mieux nous retrouver.
Chaque proverbe zen est accompagné d’un exercice guidé afin de mieux mettre en pratique la sagesse intemporelle qu’il contient.

Mon avis :

Un petit livre fort sympathique.

En ces grandes périodes de stress, prendre un peu de temps pour se ressourcer et retrouver un peu de sérénité n’est pas un luxe.

Ce petit ouvrage est vraiment bien construit pour cela. J’ai beaucoup aimé la façon dont il est organisé : une page avec une calligraphie (japonaise ?) pour une citation, un conte ou une petite histoire pour expliquer la citation et un petit exercice pour appliquer la leçon zen.

Par culpabilisant et vraiment relaxant à lire, on découvre des conseils parfois pleins de bon sens.

Captain America Civil wars est un film de Anthony et Jo Russo, avec Chris Evans, Robert Downey Jr, Scarlett Johansson

Synopsis :Steve Rogers est désormais à la tête des Avengers, dont la mission est de protéger l'humanité. À la suite d'une de leurs interventions qui a causé d'importants dégâts collatéraux, le gouvernement décide de mettre en place un organisme de commandement et de supervision. 
Cette nouvelle donne provoque une scission au sein de l'équipe : Steve Rogers reste attaché à sa liberté de s'engager sans ingérence gouvernementale, tandis que d'autres se rangent derrière Tony Stark, qui contre toute attente, décide de se soumettre au gouvernement...

Mon avis :

Un film, dont les bandes-annonces, ne m’avait pas vraiment motivé et suite à la petite déception du soldat de l’hiver, j’étais passé à côté.

Finalement, le film est plutôt pas mal et traite quelques sujets intéressants. Doit-on laisser les Avengers agir de leur propre initiative partout dans le monde ou une autorité supérieure doit-elle les envoyer en missions officielles ? Et sur fond d’amitié passée et présente qui s’oppose. Je trouve que globalement les films de Captain America aborder toujours des thèmes intéressante (le Iron man 3 aussi mais le film est tellement mauvais que ça gâche tout).

Il y a cependant quelques « coquilles ». La première étant les effets de caméras dégueulasses pendant les combats. Les séquences « accélérées » pour faire croire que c’est dynamique sont juste atroces. Et entre les successions de plans rapides et cet effet, on ne peut pas vraiment profiter des combats. Et ensuite, je ne suis pas du tout convaincu par l’introduction de spider-man dans cet épisode. La séquence est longue et en plus il ne sert que pour le combat « final ». Et donc hormis sa blague sur « un vieux film, l’empire contre-attaque », j’ai trouvé sa présence superflue.

Globalement c’est un film bien sympa, confirmant que la série des Captain America est la meilleure des séries Marvel

Autres films vus mais non chroniqués:

-the darjelling limited

-Soleil levant

La petite créature observait le monde depuis la bouche d’égout. Elle rêvait tant d’aller voir le monde extérieur. Son grand rêve était de pousser l’une de ses choses appelées « porte » avec ses petits tentacules. Elle poussa un soupir et s’éloigna de son poste d’observation. Elle se saisit d’un bout de bois dont elle servit comme d’une baguette magique. Celle qu’elle n’aura jamais et lui permettrait de découvrir le monde.

Tout comme il y a l'opération "l'invasion des grenouilles" en septembre, il y a aussi le printemps de l'imaginaire francophone !

Pour faire simple, du 1er mars au 1er juin il faut lire des œuvres francophones (tous les détails ici )

je vais donc y participer en tant que Mage Vagabond, soit 3 livres à lire. Et avec l'option petite maison

 d'éditions.