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Serie TV - Agent Carter
Synopsis :Nous sommes en 1946. La paix est désormais revenue sur la planète. Les hommes sont revenus du front et Peggy est de nouveau reléguée, obligée de s'occuper des basses oeuvres administratives du SSR (Strategic Scientific Reserve), alors qu'elle aimerait tant retourner sur le terrain et botter les fesses des criminels. Pour Peggy, la période est compliquée, d'autant plus qu'elle vient de perdre l'amour de sa vie : Steve Rogers, également connu sous le titre de "Captain America".
L'ingénieur Howard Stark, une vieille connaissance, se retrouve accusé de vente d'armes illicite. Il contacte alors la seule personne en qui il ait réellement confiance : Peggy. A charge pour elle de traquer les vrais coupables : ceux qui ont effectivement vendu les armes, afin de laver l'honneur de Stark. Elle est aidée dans cette tâche par Edwin Jarvis, le majordome de Stark. Une tâche qui ne convient pas forcément à ce dernier : Jarvis n'aime pas vraiment les surprises, lui préférant la routine et le quotidien.
La double vie de Peggy est dangereuse. Et plus ses enquêtes progressent, plus elle découvre la vraie nature de l'organisation pour laquelle elle travaille. Elle en vient même à douter de l'innocence d'Howard Stark...Mon avis :
Découverte dans Captain America , j’avais beaucoup aimé ce personnage féminin. Qui ne se laisse pas faire et creuse son chemin parmi les mecs plutôt misogynes de l’armée. Alors quand une série a été annoncée, j’étais aux anges ! Mais j’avais aussi un peu peur qu’il ne nous la cantonne à son rôle d’amoureuse éplorée.
Et donc après la plutôt décevante série sur les Agents du Shield, mon estime pour les séries Marvel est remontée en flèche. Car cette courte série de 8 épisodes est juste superbe. L’intrigue est plutôt sympa et on se laisse vite prendre par les événements. Mais c’est surtout sa galerie de personnages qui donne de la force à cette série. Je vais parler uniquement des trois que j’ai beaucoup aimés : Peggy bien sûr, Jarvis et l’agent Souza.
On va donc commencer par Peggy, qui comme son sexe lui en impose à l’époque, elle est reléguée à la paperasserie. Elle sait que le monde autour d’elle est sexiste, et elle s’en accommode du mieux qu’elle peut. Et ses collègues le lui rappellent bien. Sauf qu’elle ne se laisse pas faire. Et quand Howard Stark lui demande son aide, elle fonce. Et grand bien lui fasse, car elle sera indispensable pour l’intrigue. Et elle n’a pas besoin de personne pour se défendre : elle déculotte ses ennemies très bien toute seule. C’est même plutôt elle qui protège Jarvis. Bref, elle est brillante, classe et se démerde très bien sans aide masculine. Ce que j’ai aimé aussi, c’est qu’à la fin de la série, elle tourne la page Captain America. Oui, Steeves Roger est mort, pas la peine de rester bloqué dans le passé. Et ça, c’est bien, car ça veut dire qu’ils ne vont pas nous la bloqué dans le « l’amour de ma vie nia nia nia nia ».
Après il y a Jarvis, oui oui comme le nom de l’IA de Tony Stark… et avant d’être une AI, c’était le majordome d’Howard Stark. C’est le stéréotype pur de l’anglais aux USA. Très guindé et maniéré, mais avec ce charme so british, il est une aide précieuse pour Peggy, surtout en terme de logistique puisqu’il a accès à toutes les ressources de Stark. Souvent maladroit, mais toujours plein de bonne volonté et très serviable, on s’attache vite !
L’autre personne que j’ai beaucoup aimée, c’est l’agent Souza, car d’un certain point de vue, il est un peu l’alter ego de Carter… Il est handicapé. Donc il est souvent mis au placard par les autres. Au début, il défend Peggy après des remarques désobligeantes des autres. Réaction de Peggy : la prochaine fois du la boucle, je me défends très bien toute seule. On pourrait trouver la remarque de Peggy déplacer, mais non, elle fait comprendre direct que si elle n’a pas besoin qu’on la défende. Ton coté paternaliste, tu te le colles là où je pense. Par la suite, il comprend bien la leçon et se relève une aide précieuse pour Peggy.
Bon après, il y a tout plein d’autres personnages attachant : les copines de Peggy par exemple. On évite un peu le complexe de la schroumphette aussi, ce n’était pas forcement simple vu l’univers macho de base.
Puis il y a un charme rétro dans cette série qui est vraiment cool. J’aime cette ambiance « American Graffiti » ou « Happy days ».
En conclusion, une série super sympa. Ne vous privez surtout pas de ces 8 épisodes et vivement une prochaine saison !
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