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Cinéma : The revenant
The revenant est un film de Alejandro G. Inarritu avec Léonardo DiCaprio, Tom Hardy et Domhnall Gleeson
Synopsis : Dans une Amérique profondément sauvage, Hugh Glass, un trappeur, est attaqué par un ours et grièvement blessé. Abandonné par ses équipiers, il est laissé pour mort. Mais Glass refuse de mourir. Seul, armé de sa volonté et porté par l’amour qu’il voue à sa femme et à leur fils, Glass entreprend un voyage de plus de 300 km dans un environnement hostile, sur la piste de l’homme qui l’a trahi. Sa soif de vengeance va se transformer en une lutte héroïque pour braver tous les obstacles, revenir chez lui et trouver la rédemption.
Mon avis :
J’ai bien aimé ce film qui est en route pour les Oscars.
On va essayer de décortiquer un peu, car il y a pas mal de chose à dire. D’abord je trouve le synopsis donné par Allociné assez mauvais. Car on n’est pas tant dans l’histoire d’un homme qui veut survivre pour zigouiller ceux qui l’on abandonner, mais pour se venger de celui qui a tué son fils et tenté de l’enterré vivant. Donc déjà, les motivations ne sont pas exactement les mêmes, bien qu’on parle de vengeance. Et en cela le scénario n’est pas hyper nouveau : survivre tout prix pour se venger, rien de bien nouveau sous le soleil. Mais c’est tellement bien réalisé que l’on tient bien le film malgré qu’il soit assez long. C’est d’ailleurs un peu un souci de ce format (film), car il y a beaucoup d’événements dramatiques qui se suivent donnant une impression de « trop c’est trop » tout en n’arrivant pas à s’inquiéter pour le héros dont on sait qu’il survivra à tout.
Mais pourquoi ça marche ? Parce que la performance des acteurs est géniale. On parle beaucoup de DiCaprio, absolument fabuleux dans le rôle, mais on oubli aussi vite Domhnall Gleeson ou Will Poulter qui s’en sortent aussi très brillamment. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Hawk, fils amérindien du héros DiCaprio, qui se cherche une place dans ce monde de blancs très raciste. C’est d’ailleurs l’un des thèmes du film à mon avis. Il faut dire que la cohabitation entre les Amérindiens et les blancs (anglais et français) ne fut pas vraiment très amicale… Mais les sauvages, ils sont partout … D’ailleurs le film est peut-être un peu trop violent à mon goût, mais on l’histoire ne se passe pas chez les bisounours hein.
Les décors sont superbes, j’adore les grands espaces. C’était un peu pareil dans les 8 salopards, mais le froid et la neige joue aussi un rôle dans l’histoire. Nous rappelant que la nature est un monde bien hostile et peut-être le pire ennemie de l’homme s’il a les chevilles trop enflammées.
La musique est aussi très bien utilisée, assez discrète la majorité du temps, le thème principal apporte ce souffle dramatique et épique quand il le faut.
Un très beau travail de la part d’Inarritu. Je ne sais pas si le film mérite ses Oscars (je n’ai pas vu tous les autres films en compétition), mais en tout cas, ça reste un film de grande qualité.
Ps : j'ai aussi maté Crime et Pouvoir de Carl Franklin avec Ashley Judd, Morgan Freeman et Jim Caviezel, mais sans déconner c'était nul, donc pas de chronique.
Tags : cinéma, lefilmdelasemaine, Gleeson, Inarritu, DiCaprio, Oscar
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