• Roman - Les dames de Kimoto

    Titre : Les dames de Kimoto

    Autrice : Sawako Ariyoshi

    Éditions : Folio

    Synopsis : «Le mont Kudo était encore voilé par les brumes matinales de ce début de printemps. La main serrée dans celle de sa grand-mère, Hana franchissait les dernières marches de pierre menant au temple Jison. L'étreinte de la main autour de la sienne lui rappelait que, maintenant qu'elle allait être admise comme bru dans une nouvelle famille, elle cesserait d'appartenir à celle où elle avait vécu les vingt années de son existence.» À travers le récit des amours, des passions et des drames vécus par trois femmes de générations différentes, Les dames de Kimoto dresse un tableau subtil et saisissant de la condition féminine au Japon depuis la fin du XIXE siècle.

    Roman - Les dames de Kimoto

     Mon avis :

    J’ai adoré ce livre ! Ce qui est super avec ce livre c’est de voir l’évolution des conditions de vie des femmes sur trois époques différentes avec des contraintes et des ambitions différentes. Mais aussi des problématiques liées à son époque.

     

    Hana, la personnage principale, est une jeune femme de la fin du XIXe. Éduquée par sa grand-mère (Toyono, que j’ai adoré!) qui l’a poussé à faire des études, elle est une sorte de gardienne de la tradition des femmes versées dans les arts et sur son rôle de mère et d’épouse. Chose qu’elle fait avec brio et surtout, intelligence. Car c’est surtout ce qui la caractéristique. Elle est dévouée à son mari et ses enfants, comme on l’entendait à l’époque, mais avec intelligence, elle ne se fait pas non plus marcher sur les pieds. Sa fille, Fumio sa fille, elle une rebelle. La société change, la place de la femme aussi, et elle compte bien mettre les deux pieds dedans. Elle est donc en totale opposition avec sa mère, refusant tout ce qui vient de la tradition. Elle partira même vivre à l’étranger. C’est là que naîtra Hanako, la 3e génération. La seconde guerre mondiale passe par là et la société change également de nouveau. Hanako sera « une déracinée », née à l’étranger, elle connaît « peu » le Japon au sens strict et suscite toujours l’étonnement de sa grand-mère devant son ignorance de certaines choses très japono-japonaises. Dur de trouver sa place dans une société stricte et qui , malgré les changements sociétaux, semble resté figée dans le temps.

    Pour conclure, je voudrais reprendre une phrase de Fumio : « Mère, ne croyez-vous pas que le système matriarcal de la société primitive était plus conforme à la nature ? C'est à la famille de la femme qu'on fait appel en cas de besoin. »

    Roman - Les dames de Kimoto

     

     


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