• Synopsis : " Dans mon jeune âge, écrit l'astronome américaine Maria Mitchell, je me disais que les femmes ont besoin des sciences exactes... Puis je me suis dit que c'était la science qui avait besoin des femmes. " Voici donc l'histoire désolante et absurde de la longue exclusion des femmes de l'aventure scientifique et technique de l'Occident. C'est une histoire parfois tragique - l'assassinat de la physicienne grecque Hypatie, qui nous a transmis la dernière version des Eléments d'Euclide, les procès des sorcières ayant engendré une société hémiplégique -, et que nous payons peut-être à travers une certaine mise en cause actuelle des valeurs de progrès. J'ai écrit ce livre pour que les trop rares femmes scientifiques de l'Antiquité à nos jours ne soient pas oubliées, leurs œuvres et leurs vies injustement méconnues, pour que ne soient pas niées les difficultés, les entraves, les mesquineries, les injures et parfois les persécutions qu'elles ont dû affronter ; pour que personne n'ose penser que le progrès scientifique et technique s'est fait sans elles ; pour qu'elles puissent servir d'exemples, d'inspiratrices ; pour qu'aucune femme qui en a les capacités et la vocation ne se trouve écartée de d'activité scientifique.

     

    Ma chronique :

    J’ai juste envie de dire « whaou »… et je ne sais pas par où commencer tellement il y a à dire sur ce livre ! Tout d’abord, merci à Éric Sartori d’avoir écrit ce livre ! Vraiment je pense que grâce à cet ouvrage, l’Histoire et la Science en sortiront grandies ! Cet ouvrage est vraiment à placer entre toutes les mains : femmes, hommes, amoureux des sciences, de l’histoire, etc.… , et peut être tout particulièrement entre les mains des jeunes filles qui voudraient s’engager dans les sciences et qui manquent de modèle !

     

    Car oui, des femmes dans la science, il y en a eu ! et un bon paquet et de tout temps ! Alors qu’on entend partout que les femmes sont peu présentes dans les sciences, je pense que ce livre devrait être une référence ! Oui il y a eu beaucoup moins de « grandes femmes » scientifiques que de grands hommes. Elles ont été oubliées, volontairement souvent, parce qu’elle faisait de la concurrence à leurs collègues masculins. Et de la misogynie, il y en a eu beaucoup, énormément et souvent accompagné de très mauvaise foi ! Même certains de nos grands philosophes qu’on nous glorifie en cours ne sont pas gênés pour placer l’intellect de la femme en dessous de tout. Mais c’est aussi « normal » qu’elles fussent moins nombreuses : lorsqu’on ne donne pas d’éducation aux jeunes filles, il ne faut pas s’étonner qu’elles soient peu présentes dans les domaines scientifiques. Et celles qui se sont distinguées sont celles qui ont été éduquées ou qui se sont « autoéduquée ». Et souvent, c’est aussi ça qu’on voudrait faire taire, c’est le lien entre féminisme et femme de sciences. Oui souvent, les femmes scientifiques ont été des précurseures pour la place des femmes dans la société et notamment pour leur éducation. Mais science et « politique » n’ont jamais vraiment fait bon ménage, et certains se plairait bien à ce que chacune de ses disciplines reste bien séparé (mais historique ce n’est pas vrai).

     

    Alors OUI, il y a existé des femmes dans l’histoire de la science, et pas des moindres et dans toute les matières. Y compris celle qu’on qualifie aujourd’hui de peu attractive ou ne convenant pas aux femmes comme la physique ou les mathématiques !

     

    Ce livre est composé de 11 grandes parties. Les 5 premières parties décrient pêle-mêle des femmes dans toutes les matières selon différentes périodes de l’Histoire. Et on en découvre des grandes femmes ! et les luttes qu’elles ont menées contre cette horrible misogynie ! Même pendant le fameux Siècle des Lumières on s’est arrangé pour que les femmes n’y participent pas. Les 6 autres parties décrivent de la Renaissance à l’époque contemporaine une matière en particulier : astronomie, mathématique et physique, chimie, naturaliste (zoologie, botanique…) médecine et sage-femme. Et là encore, on en apprend beaucoup ! Les parties décrivent toujours un peu l’époque et les courants de pensée du moment, histoire de bien se situer. Et ensuite, ce sont des biographies, plus ou moins longues des femmes qui ont marqué la période et la matière en question ! Et parfois ces femmes ont été reconnues à leur époque, et oubliées ensuite… alors que leurs collègues masculins sont restés eux… pourquoi… misogynie ou erreur de l’histoire ?

     

    Il serait trop long de décrire chaque partie ! Mais je crois que la plus marquante est celle sur la médecine… car c’est quand même, la seule discipline, qui a persécuté les femmes pour les en bannir. Car oui, on a brûlé des femmes médecins, ces fameuses sorcières ! Dont souvent le seul crime était de guérir les gens, loin des universités et de leurs enseignements (où les femmes étaient interdites, cela va « de soi »). On notera aussi la place particulière qu’a eue l’Italie, qui a été le seul pays à accueillir favorablement les femmes dans les universités. Assez étonnant quand on connaît le stéréotype machiste de l’Italie.

     

    Ce livre c’est l’histoire des sciences, de la société et des femmes, surtout la lutte des femmes (ce n’est pas le thème qu’aborde l’auteur, mais c’est un simple fait). Alors non ce livre n’est pas féministe, il est juste culturel. À lire juste par simple culture générale !

     


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  • <figure class=" ob-pull-right ob-media-right ob-img-size-full "> Départ pour l'Allemagne </figure>

    Et voilà !

    Je suis de nouveau sur le départ, et cette fois ci, c'est pour le pays de Goethe !

    Je pars donc pour l'Institut Max Planck pour l'Ornithologie.

    Voici le liens vers le site de l'institut si vous désirez en savoir plus :

    http://www.orn.mpg.de/en

    Alors voici une petite carte pour situer l'endroit.

    Donc que vais-je faire la bas ?

    Je serai assistante de terrain pour mesurer les bénéfices du partenaire sexuel en terme d'aptitude phénotypique chez le diamant mandarin

    carte générale

    carte générale

    carte plus précise

    carte plus précise

    Diamant Mandarin

    Diamant Mandarin


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  • (Note avant de commencer : aucune photo  n'est de moi, je les ai toutes prises sur internet)

     

    Pour combler mon temps libre avant de bientôt partir en Allemagne (on en reparlera bientôt), je suis allée à une journée de formation au Muséum National d’Histoire Naturelle. Et je conseille à tout le monde d’y aller si un sujet vous intéresse. Certes, ce n’est pas gratuit, mais on est très bien accueillis avec un joli badge. Et il est possible de visiter gratuitement la Grande Galerie pendant la pause de midi, chose dont je ne me suis pas privée !

     

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    Le thème était les milieux extrêmes : « Cette journée consacrée à l’exploration des grands fonds et certains milieux extrêmes telles les grottes, univers encore méconnus. Comment certaines espèces sont-elles adaptées à des conditions extrêmes (pression, température, obscurité…) ? Céphalopodes, poissons, tardigrades… Autant d’organismes pour illustrer la vie sur les monts sous-marins, les milieux hydrothermaux… »

     

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    Bien que la biologie marine ne soit pas ma spécialité, j’ai une grande passion pour les grands fonds marins (voir cet article) et toute la faune qui les peuple. Et je dois dire que je n’ai pas été déçu ! J’ai découvert plein d’animaux, de comportement et d’adaptation parfois extraordinaires ! En plus, la journée concorde avec la sortie d’un numéro des Dossiers de La Recherche sur les abysses.

    Comme petite introduction à ce résumé de la journée, je vais faire un petit historique de la découverte de la vie en profondeur (historique que nous avons eu 4 fois dans la journée).

     


    Avant 1860, suite aux études de Forbes dans la Mer Égée, il est admis qu’il n’y a pas de vie marine au-delà de 600 mètres de profondeur. Ceci acté, personne ne va aller voir plus loin. En 1861, on découvre des mollusques sur des câbles télégraphiques remontés de 1800 mètres. À partir de là, de nombreuses expéditions vont sonder les fonds marins : expédition Challenger, expédition Galathea… Puis arrive les différentes bathysphères et autres bathyscaphes pour descendre des êtres humains au fond des océans, dont le record de profondeur reviens au bathyscaphe à Jacques Piccard (fils d’Auguste Piccard) à 10916 mètres en 1960.  James Cameron ne battra pas ce record en ne descendant qu’à 10898 mètres… pas de bol !

     

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    Les grandes profondeurs, quelles contraintes pour les animaux : pas de lumière, température basse (1-4 °C), faible teneur en oxygène, très forte pression, pas de nourriture… Pas très accueillant à première vue… mais les espèces présentent ont su trouver des moyens de s’adapter : diversité alimentaire, symbiose, métabolisme ralenti, bioluminescence, adaptations physiologiques, morphologiques, comportementales…


    Bref comme dirait un certain personnage de film « il y a de la vie sur cette planète ».

     

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    Je vais ici faire un petit résumé de chaque présentation effectuée, sans aller dans les détails et en mettant des photos trouver sur le net pour illustrer puisqu’il n’a pas toujours été possible de récupérer les diapos et que je n’ai pas l’intention de refaire les exposés ici…


    Voici la liste des différentes conférences :


    — Les céphalopodes, extrêmes de la tête au pied : après un bref rappel sur ce qu’est un céphalopode (8 bras, 2 tentacules, mollusque), on apprends qu’ils vivent dans toutes les couches de l’océan. Ils se sont adaptés aux manques de lumière avec de grands yeux qui ne voient pas la couleur. Certains sont fluorescents (comme beaucoup d’espèces des profondeurs) et c’est une phosphorescence active, c'est-à-dire qu’elle peut être contrôlée. L’adaptation aux manques d’oxygène ce fait pas variation dans la ZMO ou pas respiration anoxique. Le métabolisme de ses animaux est très lent, et c’est aussi pourquoi ils passent beaucoup de temps à flotter. Le cycle de reproduction de certaines espèces est aussi fascinante : soin aux jeunes pendant 400 jours pour une espèce !

    Le plus populaire c’est bien sur vampyroteuthis

     

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    — L’origine évolutive des organismes des sources hydrothermales : commençons par dire qu’il y a beaucoup de symbiose dans ces milieux. Après savoir d’où viennent les bactéries c’est une autre histoire ! On ne sait pas encore si c’est des organismes qui se sont « laissé couler » ou s’ils ont une origine profonde… Les organismes sont assez nombreux et originaux.

     


    — Un extra-terrestre : le tardigrade. Que dire de cette bestiole ! Elle aurait tout d’un extraterrestre ! est surtout c’est HYPER-RESISTANT à TOUS ! Température extrême, pression, rayon UV, ionisant, cosmique, produit chimique… au point que certains chercheurs pensent sérieusement que cette bestiole viendrait de l’espace.

     

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    — Diversité et adaptation des poissons de grande profondeur : en fait, il y en a de la vie là-dessous ! On a tous en tête cette image :

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    Et bien c’est en effet ce à quoi ressemblent les poissons dans les profondeurs : luminescent et avec de grandes dents. La chose la plus intéressante découverte pour moi dans cette conférence, c’est l’existante de parasitisme sexuel chez une espèce. En effet, le mâle parasite sexuellement la femelle en fusionnant avec elle. Oui oui, il devient une espèce de « pédoncule » sur la femelle… c’est franchement un sujet de recherche qui m’intéresserait ! C’est passionnant ce que la nature sélectionne !

     

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    — La vie sous pression dans l’océan profond : comme vous vous en doutez, la pression ici bas est énorme. Pour donner un exemple parlant, à 1000 mètres, c’est comme avoir un rhinocéros sur l’ongle du petit oreille des pieds. Il y a donc toute une batterie d’adaptation pour y résister : moléculaire, cellulaire…

    Voici un petit film sur les abyssbox que l’on peut trouver à l’Océanopolis de Brest et où l’on peut observer à présent, des crabes et crevettes des profondeurs !

     

    Et voila un petit film pour finir cet article : par ici


     



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  • Auteur :  Aline Demars

     

    Résumé:
    A 10 ans, elle veut être une sainte et rétablir Henri V sur son trône. A 16 ans, elle danse la polka toute la nuit. A 20 ans, elle vit dans une ferme suisse pour étudier le cycle entier des connaissances. A 30 ans, elle est une savante reconnue dans l'Europe entière et ne cesse d'étonner, de scandaliser les plus éminents savants ses collègues. A 40 ans, elle est la première femme admise à la Société d'Anthropologie. Elle vit pendant 30 ans en union libre avec un homme politique en vue. A la fin de sa vie, elle connait les plus grands honneurs, avant de recevoir la Légion d'Honneur. En 1930, à la Sorbonne, l'Université tresse des couronnes, à "la plus savantes des savants", celle qui figure sur la grande fresque du premier étage : la dame au chapeau rose.
    Et aujourd'hui, qui se souvient de Clémence Royer ?

     

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    Chronique :

    Bon, j’avoue je n’ai pas fini le livre. Non pas qu’il ne soit pas intéressant, bien au contraire. Mais il est super répétitif à mon gout. En fait le livre est divisé en 3 parties : une biographie, les œuvres et « la femme ». Et en fait, si on lit la biographie, les 2 autres parties ne sont que des approfondissements. Une fois qu’on a lu la bio, on a bien compris l’importance de cette femme et de son œuvre, pas la peine de revenir sur chaque point dans les parties suivantes.

     

    Clémence Royer est vraiment un personnage à découvrir ! Femme, scientifique, philosophe, féministe… il serait dur de lui mettre une étiquette sur le dos. Mais autant dire qu’elle a marqué son époque par son courage et son intelligence ! Elle traduit Darwin, demande des droits pour les femmes : mariage, divorce, enfant , travail… elle revendique que les femmes soient les égales des hommes, sans les imiter. S’attaque aussi violemment à l’Église qui n’est qu’une puissance faite de mensonge.

     

    Quand on lit sa vie, on ne peut qu’être surpris par le modernisme de cette femme à une époque où la seule voie pour son sexe était le mariage et de devenir une bonne épouse.

    Une grande femme de France ! À découvrir, mais peut-être pas directement par ce livre un peu chiant à la longue.


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  • Hé oui, encore un swap ! il faut bien utiliser son temps libre pour profiter de certains plaisir ! Et la cuisine en fait parti !

    Rappel du principe du swap : envoyer un colis à quelqu'un avec les produits demandés. C'est convivial et on a toujours de bonne surprise !

     

    Donc celui là était sur le thème de la cuisine, et il fallait y mettre :

    -1 roman format poche sur le thème de la cuisine

    -1 livre de recette

    -1 une recette que l'on souhaite transmettre OU un défi

    -1objet déco culinaire

    -1 surprise autour de la cuisine

     

    Alors, comme toujours j'ai été gâté! (et le chat y veille !)

     

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    Tout d'abord, j'ai eu un petit mot de ma swappée avec de marques pages ! je suis ravie car j'égare mes marques pages comme des petits cailloux ....dsc_0187naisedme.jpg

     

    Comme livre, j'ai eu "Natures mortes au vatican" de Michèle Barrière

    synopsis : Rome, automne 1570. On court les fêtes somptueuses des princes et des cardinaux. François, le héros de Meurtres à la pomme d’or, est à présent le secrétaire de Bartolomeo Scappi, le cuisinier personnel du pape. Il l’aide à rédiger son Opera, un recueil de quelque mille recettes, toutes plus délicieuses et originales les unes que les autres : tourte aux asperges, crème à la hongroise, gâteau d’aubergines, parpadelles au bouillon de lièvre, pigeon à la sauge... Mais des événements inquiétants se produisent : le peintre Arcimboldo est enlevé, François est victime d’un odieux chantage, une fête vire à l’orgie et au massacre. De Rome à Naples, puis Genève, le lecteur friand d’aventures et de gastronomie suit avec bonheur la quête de François, dans cette Renaissance où mort et volupté se côtoient constamment.

    Et un livre de cuisine asiatique. dsc_0184naisedme.jpg

     

    Comme recette à transmettre j'ai eu droit à des moules à muffins et la recette de pâte à chou ! j'espère enfin réussir à faire des choux à la crème avec ces deux objets (noté au passage la présence de friandise dans les moules !). La surprise a aussi été mon défi ! Des biscuits roses et un livre de recette qui l'accompagne. Mon défi : faire une recette de ce petit livre !

    dsc_0186naisedme.jpg

     

    Et enfin, mon préféré ! l'objet de déco culinaire ! Oui ! un infuseur à thé canard !!! celui là, il va m'accompagner partout c'est moi qui vous le dis !dsc_0185naisedme.jpg

     

    Merci encore à Sabine et son super colis !

     

    A


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  • Auteur :  Nicolas Witkowski

     

    Résumé:  Nul n'ignore que la science a longtemps été le domaine exclusif d'Homo mathematicus, que les femmes savantes sont ridicules et que les ingénieures
    ne sont pas légion. Mais si les sciences dures marchent à la testostérone, c'est aussi que leur histoire a été écrite par des hommes, attentifs à prouver par X + Y que les femmes sont génétiquement incapables de rigueur logique et
    d'abstraction. Pour en finir avec cette histoire truquée où les femmes sont soit des curiosités de la nature, soit des muses, soit des potiches, l'auteur a préféré le mode de l'anecdote à celui de la grande synthèse théorique. De la femme de Cro-Magnon à Dian Fossey en passant par Émilie du Châtelet et Ada Lovelace, les héroïnes célèbres côtoient des inconnues non moins illustres, toutes témoignant de l'omniprésence des femmes au cœur de la science. Ni pamphlet féministe, ni évaluation paternaliste de l'apport scientifique des femmes, cette galerie de portraits montre que la science a simultanément
    joué un rôle dans leur émancipation et dans leur marginalisation. Une façon pertinente et drôle de remettre à leur place les mythes sexistes qui voilent
    durablement, au préjudice de tous, la moitié féminine de la science.

     

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    Chronique : 


    Trop belles pour le Nobel… c’est souvent bien le problème des femmes dans les sciences : on les relègue au rôle de faire-valoir. Pourtant, elles ont été des moteurs forts des avancées scientifiques. Mais comme l’histoire des sciences a été écrite par des hommes pour des hommes, mieux ne valait pas trop mettre « le sexe faible » en avant et encore moins reconnaitre des capacités égales aux hommes.

    Le livre raconte sous forme d’anecdotes, parfois drôles, le rôle des femmes : allait du simple cobaye de ces messieurs à des vrais piliers de l’avancée scientifique ! les chapitres sont court et une petite bibliographie nous attends à la fin de chacun d’entre eux pour approfondir. Très sympathique pour une première approche de la science au féminin.


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  • Auteur : Jean-Loup d'Hondt

     

    Résumé :  La science de l'Animal, aux racines si anciennes, s'est vigoureusement développée à partir de la Renaissance, apportant une notable contribution à l'aventure intellectuelle : la vaste entreprise de découverte, de description et de nomination a débouché sur la question de la classification, toujours d'actualité; et les progrès de la zoologie ont été étroitement liés à ceux de la théorie de l’Évolution.
    Cette histoire offre à connaitre les savants illustres et les expéditions lointaines, les apports des meilleures techniques (microscopie, informatique), ainsi que les interférences avec d'autres disciplines (cytologie, génétique ou écologie). Elle débouche sur les défis lancés par les tendances actuelles de la recherche scientifique.

     

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    Critique personnelle :

     

    Comme l’histoire des sciences m’intéresse de plus en plus, il était plus que normal que je commence par une courte histoire de ma discipline, la zoologie.

    Dans ce court livre (120 pages) la zoologie est présentée depuis ces débuts, c'est-à-dire comme de simple observation des animaux dans l’Antiquité jusqu’à nos jours, où celle-ci est de plus en plus délaissée, car peu rentable.

    Les chapitres sont courts et résument les grandes dates et noms de cette large matière. Je trouve quand même qu’ils sont un peu trop courts et que parfois cela va trop vite. Mais au final, ce livre peut servir comme première approche globale de l’histoire de la zoologie.

    Le chapitre le plus intéressant celui moi et le dernier, où l’auteur Jean-Loup d’Hondt parle plus des problèmes de la recherche dans cette matière (et de la recherche en général) : sous financement, course à la publication, dévalorisation du métier d’enseignant chercheur. Il pointe du doigt un constat que j’ai également personnellement fait : le manque de culture (général et scientifique) des étudiants en sciences zoologiques.

    Ce livre est donc parfait pour une première approche, mais attention, il faut quand même un petit fond de culture scientifique pour comprendre (ou alors un bon dico pour avoir la définition de certains termes anatomiques). À mettre entre toutes les mains des étudiants en zoologie.


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