• Titre :  Conte curieux : Des quatre coins du monde

    Auteur : Praline Gay-Para

    Éditeur  :Acte Sud

    Synopsis :Si d'une tradition à l'autre on trouve fréquemment des variantes d'un même conte, il en est certains qui frappent par leur singularité. Praline Gay-Para a réuni ici des récits du monde entier, qui tous suscitent la surprise - par leur liberté de ton, leur impertinence, leur humour ou leur exubérante imagination. Ce recueil apporte ainsi la preuve que les contes n'ont jamais fini de nous émouvoir, de nous étonner, et que, même s'ils proviennent de la nuit des temps, ils parlent encore d nous aujourd'hui.
    Illuminés par la plume et la voix de Praline Gay-Para, qui se les approprie avec talent, ces contes sont à lire et à dire. C'est leur seule chance de vivre longtemps.

    Contes - Contes curieux : Des quatre coins du monde

     

    Avis :

    Un petit bouquin fort sympathique qui permet de découvrir un tas de petits contes d’un peu partout dans le monde. J’avoue que parfois, je n’ai pas bien compris la finalité de certains contes. Heureusement, parfois un petit indice est donné par l’auteur à la fin. Globalement, je n’ai pas grand-chose à dire. L’amour est un moteur récurant dans beaucoup des histoires.
    Ne boudez pas votre plaisir en lisant ce petit ouvrage.


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  • J’ai enfin maté Star Trek la série originale. Je connaissais déjà les films (les vieux films, on en reparlera peut-être un jour), mais je n’avais jamais vu la série dont il était à l’origine. Voilà cela est choses faites.

    Composée de 3 saisons (même si en fait, le terme saison n’a pas grand-chose avoir avec ce qu’on appelle saison maintenant puisque je pense que vous pouvez regarder les épisodes dans n’importe quel ordre, ça va pas changer grand-chose…), je pense honnêtement que c’est une bonne série, mais qui sous certains points à super mal vieillit… mais ça lui donne son charme aussi. Ce qui vient tout de suite à l’esprit en regardant la série, c’est les « effets spéciaux » et les décors carton-pâte ! Alors oui, dans les années 60, pour une série c’était super, mais aujourd’hui ça fait bizarre. Perso j’adore, donc ça ne m’a pas gêné outre mesure.

    Côté histoire, on suit les aventures de l’Enterprise et de son équipage. Je ne vais pas détailler tous les personnages, car ils sont assez nombreux et je serai incapable de dire lequel est mon préféré, car ils ont tous leurs particularités qui les rends attachants tous autant qu’ils sont. Une chose aussi m’a marqué, c’est le nombre de morts dans la série… ouais parce que je ne m’attendais pas à voir des membres d’équipages mourir (je ne parle pas des personnages principaux, mais des personnages lambda). Quant à nos héros, ils doivent tranquillement mourir aux moins une fois chacun avant de « ressusciter » par des rebondissements de scénario. Mais là encore, comme on sait qu’il y a 3 saisons, on perd un peu du suspense, car par exemple, on sait que Kirk ne peut pas mourir quand il se fait flinguer dans le 3e ou 4e épisode (ou un truc comme ça, les experts me corrigeront). Bien qu’il y ait de l’action, c’est de l’action année 60, mais j’ai beaucoup aimé les combats au corps à corps, car on reste dans un truc « normal », bref les mecs dont pas de kung-fu, ils ont mal quand ils se reprennent une baigne…

    Une chose sur laquelle je voudrais revenir est le fameux « baiser » entre Uhura et Kirk, premier baiser « interracial » de l’histoire de la TV, qui avait fait scandale à l’époque. SERIEUX ? Scandale ? c’est là aussi qu’on voit quand même que la société été raciste. Car c’est un baiser plus que forcer et franchement voilà quoi… Puis alors ça me fait doucement rigoler, car je n’ai jamais entendu parler de scandale quand Spock embrasse lui aussi des humaines… visiblement il fallait mieux embrasser un extra-terrestre blanc qu’une humaine noire. Mais enfin, je me trompe peut-être. Bref, beaucoup de bruit pour rien je dirai.

    Série TV : Star Trek

     

    Son manque de bataille spatiale pourra aussi laisser certains perplexes. Bin ouais ! Il n'y en a PAS ! car c’est pas une série de guerres spatiales. Et ça là aussi une des particularités de la série, c’est qu’elle est basée sur la découverte et l’exploration pacifiste. Et ça, c’est cool. Et on pourrait bien en prendre de la graine à l’heure où certains nous parlent de « choc des civilisations ou de grand remplacement ».

    Cette série est bon vraiment sympa et se regarde avec plaisir. Mais bien sûr, elle ne conviendra pas à tous du fait de son ancienneté, de son « manque d’action » et de bataille.

     

     


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  • Titre : La citoyenne de l'ombre

    Auteur : Elisabetta Rasy

    Éditeur : Editions du Seuil

    Synopsis : Paris, décembre 1792. Alors que le procès de Louis XVI vient de commencer, une jeune étrangère se promène dans les rues boueuses de la capitale. Rebelle anticonformiste, propagatrice impétueuse des droits de la femme, Mary vient de quitter Londres, attirée par les promesses éclatantes de la Révolution, dont elle entend suivre de près les événements pour les consigner dans ses carnets.
    Les tracas quotidiens de cette femme de lettres anglaise se mêlent donc au destin des personnages célèbres de l'époque -Danton, Robespierre, Marat, Babeuf. Mais elle tombe follement amoureuse de Gilbert, un aventurier américain aux allures de gentilhomme, et cette passion furieuse vient mettre en danger ses idéaux égalitaires.
    En prêtant sa voix à une jeune servante qui raconte ses souvenirs, Elisabetta Rasy place au centre de son roman la figure de Mary Wollstonecraft, pionnière du féminisme européen, mère de Mary Shelley et inspiratrice des premiers romantiques anglais. Elle nous dévoile la face cachée d'un être hors du commun, dont les batailles intérieures suivent le grand tourbillon de la Révolution française, nous offrant ainsi un personnage sombre et lunaire qui ne cesse d'osciller douloureusement entre rêve et réalité.

    Roman - La citoyenne de l'ombre d'Elisabetta Rasy

     

    Avis :

    Un livre qui parlait de la vie de Mary Wollstonecraft pendant la Révolution française ne pouvait que m’intéresser. Mais le résultat est en demi-teinte.

    J’ai trouvé le style de l’auteur assez lourd et parfois un peu pénible à lire. Mais d’un côté ce reflet une façon d’écrire à une époque (même si le livre est récent).

    Le livre passe par le point de vue de Marguerite, une jeune domestique qui deviendra l’amie et plus ou moins la confidente de la tempétueuse Mary Wollstonecraft. Une chose que j’ai aimé c’est qu’on se plonge dans la vie de cette jeune femme : la misère, le travail pour une maisonnée aisée et sa vie qui se résume à ça… oui oui, elle travaille, normale, et rien de plus. C’est là que sa relation avec Mary va l’ouvrir à de nouvelle perspective. Elle va « l’éduquer », lui donner envie de voir plus loin, bref elle va tout doucement la faire sortir de sa simple situation de « femme » vouée à travailler et faire des enfants avec un mari qu’elle aura « reçu ».

    L’intérêt du livre est de suivre Mary à travers des yeux « naïf ». Qui est donc cette Anglaise, apparemment célèbre, qui passe des nuits entières à écrire et qui reçoit de l’argent pour ça ! Petit à petit, une relation se noue et on suit le quotidien de Mary et son style de vie hors des carcans habituels.

    Tout change lorsque Mary rencontre Imlay, un américain qui fait basculer son cœur. À par de ce moment, le roman est centré sur la relation passionnée de Mary. L’incompréhension de Marguerite face à cette femme qui va entretenir une relation hors mariage et avec une petite fille avec cet américain plus filou que réel amoureux. Et à mon avis c’est là qu’on voit se refermer le piège sur les convictions de Mary.

    Alors oui à son époque, le mariage n’avait rien à voir avec l’amour. Or Mary réclame la liberté d’aimer hors mariage (et considère le mariage comme une prison). Mais elle tombe dans son propre piège : choisir l’amour ne signifie pas le bonheur que les mariages forcés (ou du moins non choisi) n’apportent pas. Car à trop vouloir la passion, elle s’y brule les ailes. Car sa relation se finira dans la douleur avec 2 tentatives de suicide… Car oui, son idée que le choix de l’amour libre apporte le bonheur, car il est supérieur à tout… s’écroule.

    Tous ces événements, Mary, les voyages, etc.… Forme de façon consciente et inconsciente la jeune Marguerite. Et qui au final, retiendra la leçon et décida d’ouvrir une école pour jeune fille afin de les faire sortir du morne destin qui les attend.

    Bref, ce livre un peu pénible à lire ne conviendra à mon avis qu’à un public réduit. Mais il est plutôt intéressant et permet de découvrir de façon romancée Mary Wollstonecraft auteure de « Défense des droits de la femme. »


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  • Pour débuter l'année avec les podcast de France Culture, en voici un plus léger que d'habitude.

    Vraiment très intéressant !

     


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  • Titre : La métamorphose

    Auteur : Franz Kafka

    Synopsis : Bien entendu, lorsque Grégoire aperçoit son corps recouvert d'une carapace et constate que des pattes lui ont poussé dans la nuit, il croit à un mauvais rêve et ne s'inquiète pas outre mesure. Pourtant, la métamorphose est bien réelle. Elle est également évolutive. Étonnamment, Grégoire semble accepter cette mutation avec la résignation qui a toujours caractérisé cet employé modèle qui ne vit que pour assurer une existence décente à sa famille. Il lui arrive même, au début, d'éprouver de petites joies, comme celle de trouver la technique adéquate pour se retourner.

    Texte court- La métamorphose de Kafka

    Avis :

    Donner son avis sur un livre considéré comme une référence, c’est toujours casse-gueule… Entre ceux qui vont vous accuser de n’avoir rien compris et ceux qui vont dire « tiens encore un avis de fayot »… Quoi qu’il en soit, je donne un avis et je ne fais pas de chronique littéraire.

    Donc la métamorphose de Kafka raconte l’histoire de Grégoire qui se retrouve transformé en cafard (ou cancrelat, blatte… bref).  Et la première chose qui « choque » c’est que Grégoire n’a pas l’air vraiment de s’en inquiéter. Sa seule préoccupation est qu’il ne va pas pouvoir aller travailler et donc mettre sa famille dans l’embarras.  Sa famille par contre est sous le choc.

    Ce que je retiens de ce court texte, c’est la sensation d’enfermement qui s’installe et l’ambiance glauque qui va en découler. Pourtant, il n’y a rien de « dégoutant » hormis un cafard géant… Je trouve qu’on s’enfonce dans la noirceur jusqu’à la fin, avec le « retour de la liberté ».

    Il est toujours difficile de sujet d’un style avec une traduction, mais le style de Kafka est « ancien » (normale me direz vous…), mais se laisse lire assez rapidement après quelques pages.

    C’est une histoire classique, à lire d’autant plus qu’il est court.


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  • Titre : La louve et la croix

    Auteur : S. Andrew Swann

    Éditeur: Milady

    Synopsis : Au coeur des sombres forêts des Carpates, frère Semyon von Kassel, chevalier de l'ordre de l'Hôpital Sainte-Marie-des-Allemands de Jérusalem, court comme s'il avait le diable aux trousses. Une bête monstrueuse, mi-homme mi-loup, a décimé ses compagnons. Grâce à lui, l'Église va en faire une arme à son service : les chevaliers Teutoniques recueillent et dressent clandestinement ces terrifiantes créatures pour terroriser les païens. Or l'un de ces loups-garous, une fille nommée Lilly, réussit à s'échapper et trouve refuge auprès d'un jeune paysan qui fera tout pour la protéger des Templiers. mais aussi d'elle-même. Car la sauvagerie du meurtre est la seule vie que Lilly ait jamais connue et si le jeune homme ne parvient pas à percer les ténèbres de son âme, il sera sa prochaine victime.

    Roman- La louve et la croix  S. Andrew Swann

    Mon avis :

    Un roman bien sympa, sans être vraiment transcendant, il se lit rapidement et avec plaisir.

    Le thème du loup-garou est très mal utilisé en littérature (enfin à ma connaissance), et on retrouve du loup-garou surtout dans la « bit-lit », mais il est juste là comme prétexte à histoire d’amour en adolescents… comme les vampires d’ailleurs. Bref, lire un roman qui sort de la bit-lit pour ado est très agréable. J’aime la façon dont l’auteur traite le loup-garou dans son roman et les réflexions qu’ils apportent sur la construction de la personnalité, l’estime de soi et surtout sur le rôle de la foi dans l’acceptation des autres.

    On suit la vie de Lilly, jeune louve-garou sous l’emprise de chevaliers teutoniques, mais qui décide de s’enfuir. Bon, avouons le, l’intrigue ne casse pas 3 pattes à un connard, mais on évolue avec plaisir dans cet univers très travaillé et souvent un peu oublier. En effet, les templiers sont bien plus à la mode que l’ordre teutonique qui était présent plus dans l’est et le nord de l’Europe. Les décors sont beaux, bien décrits, les personnages construits et tous très attachant. Mention spéciale à Udolf, qui n’a qu’un bras. Un héros « handicapé » mérite toujours d’être mis en valeur.

    Je regrette juste une fin un peu « convenue ». Je n’ai pas de critique particulière à faire sur ce roman. 


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  •  Bonne année 2015, car ce n'est pas ça qu'il faut souhaiter mais :

     

    QUE LA FORCE SOIT AVEC VOUS !

     

    Pas de bonne année


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