• Titre : Zoo des chimères

    Auteur : Chantal Robillard

    Éditeur  Argemnios

    Synopsis : C'est l’histoire d’un parc zoologique, situé – devinez où ? Pas sur Terre, en tout cas !
    Surgit une tornade, tout est ravagé, alors on nomme une équipe en quête de rentabilité, et voici que le zoo se déglingue davantage encore et devient un très étrange parc à thème, où rien ne va se passer ainsi qu’on le prévoyait.
    Entrer dans l’esprit d’un loup, chevaucher le monstre du loch Ness, s’éprendre d’une licorne… Oui, dans Zoo des Chimères, le bizarre, le fabuleux mais aussi le danger vous attendent au détour des pages !
    Un ouvrage pareil à une mosaïque, où se dissimulent des passages oulipiens à contraintes de formes. Des textes à lire… et à dire.

    Livre - Zoo des chimères

     

    Mon avis :

    Un petit livre un peu particulier que j’ai plus ou moins apprécié. L’ouvrage se compose de différents textes, allant de la petite histoire, au conte et à la poésie. Ayant peu de sensibilité poétique, j’avoue que ces parties-là m’ont peu emballée.  J’ai par contre beaucoup aimé les références de la pop culture.

    Peu de chose à dire, faite-vous votre opinion vous-même, car pour le coup, ce n’est pas simple de se fier aux avis !


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  • Titre : Comprendre l'écologie et son histoire

    Auteur : Patrick Matagne

    Éditeur : Delachaux et Niestlé - la bibliothèque du naturalise.

     

    Synopsis : C'est de façon dramatique que l'écologie fait irruption sur la scène médiatique, au cours des années 1960-1970 : premières grandes marées noires, diffusions de données alarmantes sur la démographie, la pollution. Le modèle de croissance qui s'était imposé après la Seconde Guerre mondiale commence alors à être remis en cause. Pour le grand public, le nouveau terme d'"écologie" est donc associé à une prise de conscience des effets désastreux de certaines activités humaines.

    L'écologie est cependant avant tout une science qui s'est structurée au cours du XIXE siècle. Quant aux préoccupations environnementalistes, elles sont plus anciennes encore.

    Ce livre convie le lecteur à se plonger dans cette histoire déjà longue à la rencontre des fondateurs, des premiers mouvements écologique, des différentes Écoles de l'écologie, pour aborder les enjeux actuels et notamment les perspectives du développement durable.

    Livre - Comprendre l'écologie et son histoire

     

    Mon avis :

    Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un livre de science ou d’écologie. Il faut dire que je ne croule pas sous le temps libre, et que j’ai eu une grosse crise de flemme (d’où le fait que je regardais plein de séries…).

    Ce livre était vraiment intéressant et succinct. Un très bon livre pour approché l’histoire de l’écologie et ça construction qui à loin d’été évident. Pour moi, il y a 3 grandes étapes. La première est la sortie d’un modèle fixiste avec la découverte de dynamique comme l’évolution, la seconde est la quantification et la mathématisation de l’écologie, car avant on ne faisait qu’observer, et enfin l’intégration de l’Humain dans le système.  

    Il y a aussi beaucoup d’exemple pour illustrer et de belles illustrations.

    Deux bémols pour moi concernant cet ouvrage. Il est marqué sur la couverture qu’il soit destiné à un large public. Je trouve quand même que mon background scientifique m’a bien aidé à comprendre les choses. Je ne suis pas sûr qu’un néophyte ne s’y perdre pas…. Peut-être qu’un lexique aurait été le bienvenu. La deuxième chose concerne les différents hommes (scientifiques ou naturalistes) cités. Qu’il est facile de s’y perdre et de se perdre dans qui à créer quel concept ! Une courte biographie pour chacun avec les grandes idées qui lui sont attachées aurait été la bienvenue !

    Comme toujours, j’apprécie la bibliographie à la fin pour approfondir les sujets qui nous intéressent.

    Un bon livre, mais pour les gens avec un peu de connaissance sur le sujet (mais sans être un expert non plus.)


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  • Titre : le choix de la gargouille

    Auteur : Dana B. Chalys

    Editeur : Valentina

     

    Synopsis :
    Il semble que beaucoup d’histoires commencent par un rêve.
    Dans les anciennes croyances, les dieux parlaient aux Hommes grâce au sommeil et à l’inconscient.
    J’ai fait un rêve aussi. Le mien était beau et apaisant ce qui, certainement, augmenta le sentiment de tristesse qui s’empara de moi à mon réveil. Car en ouvrant les yeux, je plongeai dans le pire de mes cauchemars. J’ai appris le goût cuivré du sang, celui salé des larmes, celui amer de la solitude et celui brûlant de l’amour.
    Le Seigneur a fait de moi sa servante, un instrument de mort qui pourra, peut-être, effacer son plus grand regret. Mais dans cette guerre entre Ciel, Terre et Enfers, qu’adviendra-t-il de toutes ces vies lorsque Dieu ne sera plus le seul à décider ?

    Roman - Le choix de la gargouille

    Merci à Dana pour sa dédicace et pardon coupine de pas te faire une meilleur presse :s mais j’ai un avis mitigé sur ce livre. Globalement l’histoire est cool, on se laisse prendre à l’intrigue, mais il y a trop de détails qui entachent la lecture et qui empêche de prendre pleinement plaisir à la lecture.

    L’histoire est vraiment sympa et j’avoue que de prendre une gargouille comme centre de l’intrigue est bien car ce n’est pas courant.  Dana B Chalys maitrise bien la mythologie chrétienne (oui oui j’ai bien dit mythologie) dans cette aventure. Elle maitrise le sujet.

    J’ai trouvé le début un peu laborieux, mais le style et l’histoire s’améliore par la suite.

    Les personnages féminins sont vraiment sympa. J’adore Dakota et Casey : elles ont de la répartie, sont rentre-dedans. Elles ne se laissent pas faire. Après j’ai trouvé Nick un peu surfait et je n’ai pas réussi à m’y attacher.

    Oui, mais… le livre manque de « background » et pas mal de détails manques ou arrivent trop tard. Par exemple, on ne peut s’empêcher de penser que Dakota, c’est super américain comme nom et que franchement l’auteure aurait pu prendre un nom français, car ça fait un peu genre j’ai mis un nom anglais pour faire classe… Sauf que Dakota est BIEN américaine… mais on ne l’apprend que page 235 sur 332…. On peut me reprocher de faire ma chieuse, mais bon. Ou alors le fait que deux jeunes de 17 ans partent un mois à Paris… sans donner la moindre nouvelle à leurs parents. Je sais pas vous, mais même vois qui suis bien plus vieille, si je pars 1 semaine, j’informe au moins que je suis bien arrivée à destination (et ma mère fait pareil quand elle voyage). Globalement, le fait que les 2 héroïnes aient 17 ans n’est pas crédible, car leurs comportements sont trop matures.

    Pour résumer, une intrigue sympa, des personnages vraiment cool, mais trop de petits détails qui nuisent à une vraie immersion.


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  • Titre :  Conte curieux : Des quatre coins du monde

    Auteur : Praline Gay-Para

    Éditeur  :Acte Sud

    Synopsis :Si d'une tradition à l'autre on trouve fréquemment des variantes d'un même conte, il en est certains qui frappent par leur singularité. Praline Gay-Para a réuni ici des récits du monde entier, qui tous suscitent la surprise - par leur liberté de ton, leur impertinence, leur humour ou leur exubérante imagination. Ce recueil apporte ainsi la preuve que les contes n'ont jamais fini de nous émouvoir, de nous étonner, et que, même s'ils proviennent de la nuit des temps, ils parlent encore d nous aujourd'hui.
    Illuminés par la plume et la voix de Praline Gay-Para, qui se les approprie avec talent, ces contes sont à lire et à dire. C'est leur seule chance de vivre longtemps.

    Contes - Contes curieux : Des quatre coins du monde

     

    Avis :

    Un petit bouquin fort sympathique qui permet de découvrir un tas de petits contes d’un peu partout dans le monde. J’avoue que parfois, je n’ai pas bien compris la finalité de certains contes. Heureusement, parfois un petit indice est donné par l’auteur à la fin. Globalement, je n’ai pas grand-chose à dire. L’amour est un moteur récurant dans beaucoup des histoires.
    Ne boudez pas votre plaisir en lisant ce petit ouvrage.


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  • Titre : La citoyenne de l'ombre

    Auteur : Elisabetta Rasy

    Éditeur : Editions du Seuil

    Synopsis : Paris, décembre 1792. Alors que le procès de Louis XVI vient de commencer, une jeune étrangère se promène dans les rues boueuses de la capitale. Rebelle anticonformiste, propagatrice impétueuse des droits de la femme, Mary vient de quitter Londres, attirée par les promesses éclatantes de la Révolution, dont elle entend suivre de près les événements pour les consigner dans ses carnets.
    Les tracas quotidiens de cette femme de lettres anglaise se mêlent donc au destin des personnages célèbres de l'époque -Danton, Robespierre, Marat, Babeuf. Mais elle tombe follement amoureuse de Gilbert, un aventurier américain aux allures de gentilhomme, et cette passion furieuse vient mettre en danger ses idéaux égalitaires.
    En prêtant sa voix à une jeune servante qui raconte ses souvenirs, Elisabetta Rasy place au centre de son roman la figure de Mary Wollstonecraft, pionnière du féminisme européen, mère de Mary Shelley et inspiratrice des premiers romantiques anglais. Elle nous dévoile la face cachée d'un être hors du commun, dont les batailles intérieures suivent le grand tourbillon de la Révolution française, nous offrant ainsi un personnage sombre et lunaire qui ne cesse d'osciller douloureusement entre rêve et réalité.

    Roman - La citoyenne de l'ombre d'Elisabetta Rasy

     

    Avis :

    Un livre qui parlait de la vie de Mary Wollstonecraft pendant la Révolution française ne pouvait que m’intéresser. Mais le résultat est en demi-teinte.

    J’ai trouvé le style de l’auteur assez lourd et parfois un peu pénible à lire. Mais d’un côté ce reflet une façon d’écrire à une époque (même si le livre est récent).

    Le livre passe par le point de vue de Marguerite, une jeune domestique qui deviendra l’amie et plus ou moins la confidente de la tempétueuse Mary Wollstonecraft. Une chose que j’ai aimé c’est qu’on se plonge dans la vie de cette jeune femme : la misère, le travail pour une maisonnée aisée et sa vie qui se résume à ça… oui oui, elle travaille, normale, et rien de plus. C’est là que sa relation avec Mary va l’ouvrir à de nouvelle perspective. Elle va « l’éduquer », lui donner envie de voir plus loin, bref elle va tout doucement la faire sortir de sa simple situation de « femme » vouée à travailler et faire des enfants avec un mari qu’elle aura « reçu ».

    L’intérêt du livre est de suivre Mary à travers des yeux « naïf ». Qui est donc cette Anglaise, apparemment célèbre, qui passe des nuits entières à écrire et qui reçoit de l’argent pour ça ! Petit à petit, une relation se noue et on suit le quotidien de Mary et son style de vie hors des carcans habituels.

    Tout change lorsque Mary rencontre Imlay, un américain qui fait basculer son cœur. À par de ce moment, le roman est centré sur la relation passionnée de Mary. L’incompréhension de Marguerite face à cette femme qui va entretenir une relation hors mariage et avec une petite fille avec cet américain plus filou que réel amoureux. Et à mon avis c’est là qu’on voit se refermer le piège sur les convictions de Mary.

    Alors oui à son époque, le mariage n’avait rien à voir avec l’amour. Or Mary réclame la liberté d’aimer hors mariage (et considère le mariage comme une prison). Mais elle tombe dans son propre piège : choisir l’amour ne signifie pas le bonheur que les mariages forcés (ou du moins non choisi) n’apportent pas. Car à trop vouloir la passion, elle s’y brule les ailes. Car sa relation se finira dans la douleur avec 2 tentatives de suicide… Car oui, son idée que le choix de l’amour libre apporte le bonheur, car il est supérieur à tout… s’écroule.

    Tous ces événements, Mary, les voyages, etc.… Forme de façon consciente et inconsciente la jeune Marguerite. Et qui au final, retiendra la leçon et décida d’ouvrir une école pour jeune fille afin de les faire sortir du morne destin qui les attend.

    Bref, ce livre un peu pénible à lire ne conviendra à mon avis qu’à un public réduit. Mais il est plutôt intéressant et permet de découvrir de façon romancée Mary Wollstonecraft auteure de « Défense des droits de la femme. »


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  • Titre : La métamorphose

    Auteur : Franz Kafka

    Synopsis : Bien entendu, lorsque Grégoire aperçoit son corps recouvert d'une carapace et constate que des pattes lui ont poussé dans la nuit, il croit à un mauvais rêve et ne s'inquiète pas outre mesure. Pourtant, la métamorphose est bien réelle. Elle est également évolutive. Étonnamment, Grégoire semble accepter cette mutation avec la résignation qui a toujours caractérisé cet employé modèle qui ne vit que pour assurer une existence décente à sa famille. Il lui arrive même, au début, d'éprouver de petites joies, comme celle de trouver la technique adéquate pour se retourner.

    Texte court- La métamorphose de Kafka

    Avis :

    Donner son avis sur un livre considéré comme une référence, c’est toujours casse-gueule… Entre ceux qui vont vous accuser de n’avoir rien compris et ceux qui vont dire « tiens encore un avis de fayot »… Quoi qu’il en soit, je donne un avis et je ne fais pas de chronique littéraire.

    Donc la métamorphose de Kafka raconte l’histoire de Grégoire qui se retrouve transformé en cafard (ou cancrelat, blatte… bref).  Et la première chose qui « choque » c’est que Grégoire n’a pas l’air vraiment de s’en inquiéter. Sa seule préoccupation est qu’il ne va pas pouvoir aller travailler et donc mettre sa famille dans l’embarras.  Sa famille par contre est sous le choc.

    Ce que je retiens de ce court texte, c’est la sensation d’enfermement qui s’installe et l’ambiance glauque qui va en découler. Pourtant, il n’y a rien de « dégoutant » hormis un cafard géant… Je trouve qu’on s’enfonce dans la noirceur jusqu’à la fin, avec le « retour de la liberté ».

    Il est toujours difficile de sujet d’un style avec une traduction, mais le style de Kafka est « ancien » (normale me direz vous…), mais se laisse lire assez rapidement après quelques pages.

    C’est une histoire classique, à lire d’autant plus qu’il est court.


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  • Titre : La louve et la croix

    Auteur : S. Andrew Swann

    Éditeur: Milady

    Synopsis : Au coeur des sombres forêts des Carpates, frère Semyon von Kassel, chevalier de l'ordre de l'Hôpital Sainte-Marie-des-Allemands de Jérusalem, court comme s'il avait le diable aux trousses. Une bête monstrueuse, mi-homme mi-loup, a décimé ses compagnons. Grâce à lui, l'Église va en faire une arme à son service : les chevaliers Teutoniques recueillent et dressent clandestinement ces terrifiantes créatures pour terroriser les païens. Or l'un de ces loups-garous, une fille nommée Lilly, réussit à s'échapper et trouve refuge auprès d'un jeune paysan qui fera tout pour la protéger des Templiers. mais aussi d'elle-même. Car la sauvagerie du meurtre est la seule vie que Lilly ait jamais connue et si le jeune homme ne parvient pas à percer les ténèbres de son âme, il sera sa prochaine victime.

    Roman- La louve et la croix  S. Andrew Swann

    Mon avis :

    Un roman bien sympa, sans être vraiment transcendant, il se lit rapidement et avec plaisir.

    Le thème du loup-garou est très mal utilisé en littérature (enfin à ma connaissance), et on retrouve du loup-garou surtout dans la « bit-lit », mais il est juste là comme prétexte à histoire d’amour en adolescents… comme les vampires d’ailleurs. Bref, lire un roman qui sort de la bit-lit pour ado est très agréable. J’aime la façon dont l’auteur traite le loup-garou dans son roman et les réflexions qu’ils apportent sur la construction de la personnalité, l’estime de soi et surtout sur le rôle de la foi dans l’acceptation des autres.

    On suit la vie de Lilly, jeune louve-garou sous l’emprise de chevaliers teutoniques, mais qui décide de s’enfuir. Bon, avouons le, l’intrigue ne casse pas 3 pattes à un connard, mais on évolue avec plaisir dans cet univers très travaillé et souvent un peu oublier. En effet, les templiers sont bien plus à la mode que l’ordre teutonique qui était présent plus dans l’est et le nord de l’Europe. Les décors sont beaux, bien décrits, les personnages construits et tous très attachant. Mention spéciale à Udolf, qui n’a qu’un bras. Un héros « handicapé » mérite toujours d’être mis en valeur.

    Je regrette juste une fin un peu « convenue ». Je n’ai pas de critique particulière à faire sur ce roman. 


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