• Titre : Les Brigades du Steam

    Auteurs : Etienne Barillier et Cécile Duquenne.

    Éditions : ActuSF

    Synopsis :Solange Chardon de Tonnerre, membres de la treizième Brigade mobile de la ville d’Aix-en-Provence, est une inspectrice coriace.

    Mais quand elle perd son coéquipier dans une explosion et qu'on lui remplace son bras par un bras mécanique, sa vie bascule.

    Il lui faudra surmonter ces épreuves pour relancer l'enquête et faire preuve de patience avec le jeune Auguste Genovesi, une nouvelle recrue avec qui elle doit faire équipe.

    Roman - Les brigades du Steam

    Mon avis :

    Un roman sympa mais dans lequel j’ai eu du mal à me plonger. Le bon point pour ce roman est vraiment d’avoir sorti le steampunk de Paris et d’avoir fait un duo masculin/féminin.

    Si le roman se lit globalement bien et facilement, plusieurs éléments m’ont un peu sorti du récit. Tout d’abord un « fusil de Tchekhov » gros comme une maison. On insiste tellement sur un détail avec Solange que forcément on sait que ça va revenir sur le tapis, et pas du bon côté du tapis.

     Ensuite, j’ai trouvé le début très long et lent. Alors c’est sur qu’il faut placer l’univers et les personnages mais ça manque un peu de dynamisme. Dynamisme qui croit tout au long du roman cependant.

     Ensuite je n’ai pas réussi à m’accrocher aux personnages, et je ne sais pas trop pourquoi … Ils sont intéressants tous les deux, avec des qualités et des défauts… mais il m’a manqué une petite étincelle.

    En enfin, et là on touche quelque chose de très personnel : je n’ai pas du tout les romans qui décrivent des « vrais lieux avec les noms des rues » …. Ça me sort directement d’un récit. Pourquoi ? car c’est « fait » pour les gens qui connaissent ledit lieu. Et ce n’est pas juste parce que ça se passe à Aix …. Mais ça c’est vraiment quelque chose de personnel et ça n’a rien à voir avec la qualité du livre.

     

    Au final, j’avoue une petite pointe de déception, mais j’ai passé quand même un bon moment.

     


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  • Titre : Les dames de Kimoto

    Autrice : Sawako Ariyoshi

    Éditions : Folio

    Synopsis : «Le mont Kudo était encore voilé par les brumes matinales de ce début de printemps. La main serrée dans celle de sa grand-mère, Hana franchissait les dernières marches de pierre menant au temple Jison. L'étreinte de la main autour de la sienne lui rappelait que, maintenant qu'elle allait être admise comme bru dans une nouvelle famille, elle cesserait d'appartenir à celle où elle avait vécu les vingt années de son existence.» À travers le récit des amours, des passions et des drames vécus par trois femmes de générations différentes, Les dames de Kimoto dresse un tableau subtil et saisissant de la condition féminine au Japon depuis la fin du XIXE siècle.

    Roman - Les dames de Kimoto

     Mon avis :

    J’ai adoré ce livre ! Ce qui est super avec ce livre c’est de voir l’évolution des conditions de vie des femmes sur trois époques différentes avec des contraintes et des ambitions différentes. Mais aussi des problématiques liées à son époque.

     

    Hana, la personnage principale, est une jeune femme de la fin du XIXe. Éduquée par sa grand-mère (Toyono, que j’ai adoré!) qui l’a poussé à faire des études, elle est une sorte de gardienne de la tradition des femmes versées dans les arts et sur son rôle de mère et d’épouse. Chose qu’elle fait avec brio et surtout, intelligence. Car c’est surtout ce qui la caractéristique. Elle est dévouée à son mari et ses enfants, comme on l’entendait à l’époque, mais avec intelligence, elle ne se fait pas non plus marcher sur les pieds. Sa fille, Fumio sa fille, elle une rebelle. La société change, la place de la femme aussi, et elle compte bien mettre les deux pieds dedans. Elle est donc en totale opposition avec sa mère, refusant tout ce qui vient de la tradition. Elle partira même vivre à l’étranger. C’est là que naîtra Hanako, la 3e génération. La seconde guerre mondiale passe par là et la société change également de nouveau. Hanako sera « une déracinée », née à l’étranger, elle connaît « peu » le Japon au sens strict et suscite toujours l’étonnement de sa grand-mère devant son ignorance de certaines choses très japono-japonaises. Dur de trouver sa place dans une société stricte et qui , malgré les changements sociétaux, semble resté figée dans le temps.

    Pour conclure, je voudrais reprendre une phrase de Fumio : « Mère, ne croyez-vous pas que le système matriarcal de la société primitive était plus conforme à la nature ? C'est à la famille de la femme qu'on fait appel en cas de besoin. »

    Roman - Les dames de Kimoto

     

     


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  • Titre : Pilleurs de tombes

    Auteur : Fei la Yao

    Éditions : Éditions Fei

    Synopsis :Hu Ba a reçu l'enseignement de ses ancêtres, il vient d'une lignée de grands professionnels de pilleurs de sépulture. Maintenant c'est à son tour de partir à la recherche des trésors cachés des tombes anciennes. Il embrigade ses amis dans son aventure, ensemble, ils vont faire des découvertes formidables, assister à des phénomènes surnaturels mais, surtout, faire face à un très grand danger...

    BD - Pilleurs de tombes

    Mon avis :

    J’ai beaucoup ri en lisant cette BD.

    L’histoire se passe pendant la révolution culturelle en Chine, et retrace l’aventure de deux jeunes citadins envoyés à la campagne. Heureusement, Ying est là pour les guider dans cette aventure. Les échanges entre les trois jeunes sont parfois hilarants et chacun apprend des autres. Accompagnés d’un trafiquant aussi lâche que cupide, ils partent à la recherche d’une tombe oubliée. Très drôle et avec une pointe de magie et de mystère très agréable, on découvre des légendes chinoises.

    Vraiment une très belle découverte.


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  • Titre : La légende des Jedi, tome 4 : les seigneurs Sith

    Auteurs : Tom Veitch, Kevin J. Anderson, Chris Gossett, Art Wetherell, Mike Barreiro, Jordi Ensign, Pamela Rambo

    Éditions : Delcourt

    Synopsis : Au plus profond de l'espace intergalactique, Exar Kun, un jeune et arrogant Jedi, réveille un très ancien pouvoir détenu par Freedon Nadd. Cette entité aussi séduisante que maléfique le mènera sur la voie qui fera de lui un Seigneur Noir de l'Ordre Sith. Ulic Qel-Droma et Nomi Sunrider se dressent sur sa route, mais le pouvoir que détient Exar Kun est capable de faire trembler des galaxies entières... Les événements de cette série se déroulent près de 4000 ans avant l'Épisode IV de la saga Star Wars, et constituent les prémices de la période de l'Ancienne République.

    Comics - La légende des Jedi, tome 4 : les seigneurs Sith

    Mon avis :

    La plus grande difficulté de ce comics c’’est d’apprécier le style « vieillot ». Oui le style est le reflet d’une époque mais parfois ça pique un peu les yeux.

    Dans ce tome, on découvre un Exar Kun jeune et ambitieux qui se laisse happer avec une facilité déconcertante par le côté obscur. Ulic Quel-Droma lui se lance dans une tentative dangereuse de contrer le pouvoir du côté obscur malgré les avertissements de Nomi Sunrider. Et vous savez quoi ? On devrait toujours écouter les rouquines….

    Au final, ce tome c’est la victoire du côté obscur.

    Pas grand-chose à en dire, si ce n’est que ce tome gagne en intensité et l’histoire devient de plus en plus passionnante !  


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  • Titre : L'écologie du XXiè siècle

    Auteurs : Matthieu Amiech, Angelique Huguin, Jade Lindgaard, Corinne Morel Darleux, Claire Nouvian, Fatima Ouassak, Jon Palais, Alessandro Pignocchi, Pierre Rigaux, Juliette Rousseau, François Ruffin, Pablo Sevigne, sous la direction d'Hervé Kempf

    Éditions : Seuil-Reporterre

    Synopsis : La grande affaire du XXIe siècle sera l'écologie : comment, face à une dégradation de la biosphère jamais observée dans l'histoire, allons-nous empêcher le désastre et refaire une société juste et pacifiée ? Ceux qui tiennent aujourd'hui les manettes de la société n'ont pas la réponse à cette question cruciale. Mais une nouvelle génération arrive aux commandes et donne le ton de ce que seront les décennies à venir.

    L'équipe de Reporterre est allée interroger ses plus vaillants représentants : Claire Nouvian, Pablo Servigne, François Ruffin, Corinne Morel Darleux, Jon Palais, Jade Lindgaard, Alessandro Pignocchi, Angélique Huguin, Matthieu Amiech, Fatima Ouassak, Pierre Rigaux, Juliette Rousseau... Ces femmes et ces hommes ont tous moins de 45 ans. Nous leur avons demandé comment elles et ils étaient arrivés à l'écologie, quelle était leur vision du monde et comment, au quotidien, changer la vie. Ensemble, ils dessinent un nouveau monde, où la nature, la justice sociale, le bien commun, la sobriété, la technique retrouvent leur juste place.

     

    Essai - L'écologie du XXI siècle

    Mon avis :

    Merci à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre du Masse Critique.

    Ce livre est une compilation d’interview de différent.es acteur.rices de la vie politique, associative ou civile sur leur vision de l’écologie de nos jours.  Le point de départ de chaque interview est : comment êtes-vous arrivée à l’écologie ? Et les réponses sont aussi diverses que variées selon l’interlocuteur.trice. J’ai quand même remarqué que beaucoup avaient grandi en ville et se sentaient coupé de quelque chose. Un autre point revient dans presque tous les entretiens : l’injustice sociale. Cette question est très étroitement liée à l’écologie et on le ressent très bien dans ce livre.

    Les parcours de pensés et d’engagement don très différents et très intéressant. Je me suis retrouvée dans certains et moins d’en d’autres. Dans tous les cas il est vraiment passionnant de voir la question sociale être un pilier de l’écologie (mais qui en doutait ?).

    A l’heure où nous vivons un tournant, il est vraiment important de voir que tous les chemins mènent quelque part et qu’il ne tient qu’à nous de tracer ces chemins.

    Et sinon, faut-il tous qu’on parte tous vivre dans la Drôme ? Car plusieurs des auteurs.rices de ce livre y ont élus domicile « suite à leur prise de conscience ».


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  • Titre : La république des pirates

    Auteur : Jean-Marie Quéméner

    Éditions : Pocket

    Synopsis : La République des Pirates nous entraîne au début du XVIIIe siècle, de Carnac aux côtes du Venezuela en passant par les Antilles, dans le sillage des grands romans d'aventure de Daniel Defoe et Robert Louis Stevenson, guidée par le marin breton Yann Kervadec et son drôle d'équipage.
    Providence, Nassau, les Antilles... Yann Kervadec et son drôle d'équipage débarquent au beau milieu de cette République des Pirates. Une île régie par les " gens de fortune " qui y appliquent leurs règles égalitaires mais sanglantes, entre abordages, rhum, duels et partages de butins.
    Barbe Noire, Jack Calico Rackam, Charles Vane et leurs hommes règnent en maîtres sous la menace d'une Angleterre qui veut leur reprendre son bien. Yann deviendra, malgré lui, l'un d'entre eux. Aidé par deux farouches femmes pirates travesties en hommes, d'un acolyte irlandais maître artificier et médecin, shakespearien quand il a bu, et d'un géant noir tenancier du Jolly, taverne et maison close, il va se lancer dans la course. Contre la marine anglaise, malgré l'Espagnol, pour la survie de la communauté des " hommes libres "... et pour les yeux doux de Médeline qu'il a arrachée aux esclavagistes. Sous l'étrave de son navire : le trésor de Morgan, l'amour, les combats, la puissante magie africaine des esclaves, les ouragans et une famille de " gueux des mers " qu'il mènera au bout du monde et d'eux-mêmes.
    Une lutte à frères et à sang.

     

    Roman - La république des pirates

     

    Mon avis :

    J’ai passé un bon moment lecture, mais j’ai trouvé la lecture assez monotone. Ce roman de marins /pirates manque un peu d’épic. Alors oui, on n’est pas dans pirates des caraïbes (ce n’est pas cela que ne m’attendait à lire), mais ça manque de tension narrative. Il est difficile de s’inquiéter pour le héros ou ses camardes car ils résolvent d’un claquement de doigts tous les problèmes. Même lors des quatre épreuves pour le trésor, ils raflent tous « sans difficultés ». Je ne suis pas vraiment convaincu par les personnages féminins, surtout au début. Ann et Mary ne servent pas vraiment à grand-chose. Certes cela s’arrange un peu en avançant dans le livre, mais globalement ça ne reste pas très convaincant (elles restent des seconds rôles pas très actives).

    Sinon, l’histoire se tient bien, ça se lit facilement et fluidement et on passe une bonne aventure (certes pas très épic et même un peu planplan) et on s’attache aux personnages et les déboires.


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  • Titre : Les maitre de la lumière

    Autrice : Claire Garand

    Editions : Rroyzz

    Synopsis : A Paris, dans les sous-sols d’une société clandestine, des unités d’élite traquent sans relâche un fléau qui menace insidieusement l’Humanité.
    Venues du fond des temps et émanant d’une source inconnue, des créatures de pure énergie, les Vourdalaks, vampirisent les Humains en s’emparant de leur enveloppe charnelle.
    Depuis que son fils a subi cette étreinte mortelle, Gal leur voue une haine farouche. Au sein de la Société, elle s’entraîne durement au maniement de la seule arme capable de détruire les Vourdalaks : un disque de métal apprivoisant l’énergie de la lumière et capable, selon son usage, de détruire ou au contraire, de régénérer la matière vivante ouvrant ainsi la voie à la conquête de la vie éternelle...
    La maîtrise de cette science millénaire sur laquelle veille jalousement la Doyenne donne lieu, au sein même de la Société, à d’incroyables expérimentations, suscitant haines, ambitions et trahisons, autant d’obstacles que la Chasseresse devra franchir
    afin d’assouvir sa vengeance...

    Roman - Les maîtres de la lumière

     

    Mon avis :

    Tout d’abord je tiens à remercier Claire Garand qui m’a proposée son livre en SP et je m’excuse aussi d’avoir été aussi longue à le lire.

    J’ai mis beaucoup de temps à le lire, mais cela en valait la peine car j’ai passé un agréable moment. J’ai beaucoup aimé le personnage de Gal, qui est forte et sensible à la fois. Elle lutte contre ses propres démons (au sens propre comme figuré) mais aussi pour le bien de l’humanité.  Une chose agréable, c’est qu’il n’y a pas de complexe de la schroumphette dan ce livre. De nombreux personnages féminins habitent le livre à tous les niveaux. Et c’est fort agréable. Les personnages masculins sont aussi riches en diversité, on s’attache à certains et moins à d’autres.  J’avoue avoir eu un petit faible pour Alfred.

    L’histoire est vraiment intéressante et pleine de rebondissement. J’ai apprécié de voir que les personnages « principaux » ne sont pas forcément en sécurité face à la mort (j’en dis pas plus pour par spoiler sur ce point). L’univers construit par l’autrice est intéressant et assez frais en fantastique. L’utilisation de la lumière est sympa et originale. Et il est assez rare d’avoir de l’inspiration mésopotamienne dans le fantastique.

    Si j’avais un petit regret, c’est que j’ai eu un peu mal à « visualiser" tout ce qui touche à la lumière et à l’utilisation des miroirs. Et je rebondis en disant que j’aimerai beaucoup voir une adaptation graphique de ce roman qui rendrait de toute évidence très bien. Les Vourdalaks sortent de vampires et occupateur de corps, offrent beaucoup de possibilité sur leur utilisation et rien ne dit que certains soient passer entre les lignes du roman.

    La petite partie dans le passé avec la petite fille reste encore assez abstraite et de nombreux mystères restent en suspens.  Pour conclure et sans spoiler la fin je repense à une phrase d’Indiana Jones « je suis comme la poisse, je reviens lorsqu’on ne s’y attend pas ». 

    Un livre qui nous emmène dans un univers riche et fantastique que j’invite à découvrir.

     


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