• Titre : Rouge de chine, tome 1 : ville dragon

    Auteur : Thierry Robin

    Éditions : Delcourt

    Synopsis : Zhan Zheng : la guerre sanglante qui voit s'affronter les hordes de guerriers fabuleux de l'empereur mandchou et les bataillons rangés des armées européennes ...
    Zhang Zheng , la guerre impitoyable qui jette sur les routes des cohortes de paysans et de villageois chinois , et forme une longue file sombre de Takou à Zhong Jin .
    Zhong Jin , la capitale où se retrouvent enfin Henk et Liu pour un dernier combat avant l'apocalypse .

    BD - Rouge de chine : Ville dragon

     

     

    Mon avis :

    Je n’ai pas été vraiment convaincu par cette BD. Si l’univers est intéressant aussi bien parce qu’on se trouve du côté hollandais et qu’il y a une faune d’animaux fantastique, l’histoire ne m’a pas emballée. Ce premier tome sert vraiment d’introduction, mais j’ai du mal à voir ce que veut raconter l’auteur. Un événement historique avec une pointe de fantastique ? Le parcours d’un jeune rebelle ? Une histoire d’amour contrarié et fantasmagorique ? Un peu de tout ? Dans tous les cas, la sauce n’a pas pris. Le style graphique ne m’a pas aidé non plus, je ne suis pas fan.

    Je lirai peut être le tome suivant voir ce qui s’y passe après cette introduction peu motivante.


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  • Titre : The ancient magus bride, tome 1

    Autrice : Koré Yamazaki

    Editions :Komikku

    Synopsis : Chisé Hatori a 15 ans. Elle n’a ni famille, ni talent particulier, ni aucun espoir dans la vie. Un jour, elle est vendue à un sorcier, un non-humain dont l’existence remonte à la nuit des temps... Il la prend sous son aile pour faire d’elle sa disciple et lui annonce qu’à terme, elle deviendra son épouse. Alors, les aiguilles qui semblaient à tout jamais figées dans son cœur se mettent à tourner de nouveau, petit à petit...

    Manga - The ancient magus bride

    Mon avis :

    Intriguée depuis longtemps par le personnage à tête de squelette (et par des images de l’anime), j’ai enfin pu me lancer dans cette série. J’avoue avoir été un peu déçu au début que je m’attendais à quelque chose de plus sombre et glauque. Au final, j’ai bien aimé même si je reste un peu dubitative sur ce premier tome.

    Commençons par Chisé, l’héroïne vraiment pas fut fut… J’ai du mal avec ce personnage. Elle est vendue, mais ça ne la choque pas. Elle accepte sans broncher, voir même elle est contente qu’on la traite comme un objet. Au moins « on veut d’elle ». Je trouve ça super limite. Sans parler du fait qu’Elias lui annonce qu’elle sera sa femme… elle a 15 ans… bref. J’ai du mal sur ce volet. J’ai aussi du mal à vraiment saisir la différence entre sorcier et magicien, mais c’est peut-être fait exprès pour nous faire découvrir les nuances en même temps que Chisé.

    Graphiquement c’est vraiment super. Même si j’aurais aimé une ambiance plus sombre, le style est vraiment beau et agréable. Il y a une belle palette de personnages. Ce qui est un bon point et peut être un « mauvais » point, car l’histoire avance au fur et à mesure de leurs arrivées, sans vraiment laisser place à de l’initiative.

    J’attends de découvrir cet univers qui semble s’enrichir de page en page.


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  • Titre : Juge Bao, tome 1 : Juge Bao et le phénix de Jade

    Auteurs : Patrick Marty et Chongruie Nie

    Éditions : Fei

    Synopsis : Il y a mille ans en Chine, un homme exceptionnellement droit consacra sa vie à lutter contre la corruption : le juge Bao. Découvrez pour la première fois en France cette icône de la justice encore adulée par plus d'un milliard de chinois, dans un polar médiéval haletant.

    BD - Juge Bao : Juge Bao & le phénix de jade

     

    Mon avis :

    Une BD assez originale autant par son format que par son histoire. J’ai pris cette BD un peu au hasard pour inaugurer ma nouvelle carte de médiathèque. J’ai vraiment passé un bon moment à lire cette enquête dans la Chine ancienne. C’est dépaysant de par son époque, mais la corruption reste un sujet très actuel. Heureusement, un homme droit dans ses bottes défend le peuple contre la voracité des puissants.  Le style graphique apporte une vraie plus-value à cette histoire, avec un style réaliste en noir et blanc.

    Une vraie petite découverte. Je lirai les prochaines enquêtes avec plaisir


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  • Titre : Bride Stories tome 8 et 9

    Autrice : Kaori Mori

    Éditions : Ki-oon

    Synopsis tome 8: Smith et son guide s'offrent une petite pause chez un riche Persan. Pendant que ce dernier leur fait les honneurs de la ville, sa femme Anis mène une vie paisible empreinte de solitude. Elle décide alors de bouleverser son quotidien en allant au hammam des femmes, où elle fait la connaissance de Shirin, qui accepte de devenir sa soeur conjointe !

    Hélas, l'époux de sa nouvelle confidente meurt brusquement d'une attaque cérébrale, laissant derrière lui un jeune enfant, ainsi que ses parents, trop âgés pour subvenir à leurs besoins... Anis demande donc à son mari de prendre Shirin comme deuxième épouse. Mais la cohabitation va-t-elle se passer comme prévu ?

    Synopsis  tome 9: Après l'attaque des Hargal, le village se reconstruit petit à petit. Hélas, la famille de Pariya a vu sa maison ravagée par les flammes, et le trousseau de la jeune fille a complètement brûlé... Dans ces conditions, inutile de parler de mariage : il faut tout reprendre à zéro !
    Umar et son père, mis au courant de l'escarmouche, décident de venir prêter main-forte aux villageois. L'occasion pour Pariya de se montrer sous son meilleur jour ! Résolue à changer du tout au tout, elle tente de prendre exemple sur Kamola, mais la route est encore longue... Réussira-t-elle à se rapprocher de son futur époux ?

    Manga - Bride Stories, tome 8 et 9

     

    Manga - Bride Stories, tome 8 et 9

     

    Mon avis :

    Je combine les tomes 8 et 9 car on suit tout du long Pariya et son anxiété vis-à-vis de son futur époux.

    Juste un petit mot sur le début du tome 8 et l’achèvement de la belle sororité commencé dans tome 7. Une belle fin pour une belle histoire.

    Revenons à Pariya qui, toujours mal à l’aise avec la communication et la broderie, se demande si son prétendant Umar va attendre qu’elle ait reconstitué son trousseau.  J’ai vraiment beaucoup aimé suivre cette histoire et on en apprend beaucoup sur Pariya et sa façon d’être perçu. Malgré son caractère, elle est appréciée et on lui envie certaines de ces qualités. La relation avec Umar marche très bien car ce sont deux personnalités qui se complètent très bien.  Le destin (et la grand-mère) va beaucoup aider à les rapprocher.

    Toujours un plaisir de lire cette série.

     


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  • Titre : Communardes !  Nous ne dirons rien de leurs femelles

    Auteurs : Wilfrid Lupano, Xavier Fourquemin et Anouk Bell

    Éditions : Vents d'Ouest

    Synopsis :Marie n'est pas une intellectuelle, ni une aristocrate, encore moins une militante. La Commune, elle aurait pu ne pas la vivre, et continuer à accumuler de la rancoeur et de l'amertume dans sa vie de servante, d'ouvrière à la journée. Seulement, la Commune est là et, avec elle, une occasion en or de régler les comptes, de laisser sortir enfin cette froide colère qui lui tord le ventre, de redresser la tête, de faire payer ceux qui ont fait de sa meilleure amie Eugénie : un fantôme dont le rire dément résonne dans une crypte de damnées. La Commune promet que les lâches et les oppresseurs d'hier vont payer. Ça tombe bien, Marie en connaît quelques-uns. Et elle est prête à se salir les mains...

    BD - Communardes !  Nous ne dirons rien de leurs femelles

    Mon avis :

    Troisièmes et derniers volumes de Communardes ! Après la gamine des rues, l’aristocrate voila la bonne. Dans ce volume, c’est surtout l’histoire d’une sororité brisée. Marie est la bonne, mais aussi l’amie de sa jeune maîtresse Eugénie. Malheureusement, il ne fait pas bon être une jeune fille en fleur auprès d’une bourgeoisie coincée et réactionnaire. Lorsqu’Eugénie tombe enceinte hors mariage, engrossé par un simple petit bibliothécaire, son père la colle au couvent pour s’éviter le déshonneur, et Marie est renvoyée. Le destin va la pousser dans la commune, tout d’abord simple aide de camp pour nourrir les soldats (faut bien gagner sa croute), elle va en faire une quête personnelle lorsqu’elle retrouvera Eugénie rongée par la folie au fin fond d’un cachot du couvent. Elle a des comptes à régler avec cette bourgeoisie crasse qui condamne les femmes libres. Elle se battra vaillamment auprès de l’aristocrate fantôme avant d’être arrêtée. Mutique après la défaite, elle est expédiée avec beaucoup d’autres, dont Louise Michel, en Nouvelle-Calédonie.

    J’ai trouvé ce tome beaucoup plus politique et engagé, d’autant qu’on retrouve des morceaux de discours tenu contre les femmes impliquées dans la commune, pour faire simple elles étaient faibles d’esprit et manipulées. Ça en dit long sur la vision de la femme à cette époque. Ce troisième destin est celui qui m’a touché le plus, même si c’est celui avec le dessin que j’aime le moins.


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  • Titre : Communardes ! L'aristocrate fantôme

    Auteurs : Wilfrid Lupano et Anthony Jean

    Éditions : Vents d'Ouest

    Synopsis : Belle et rebelle...1871. Élisabeth Dmitrieff, une belle jeune femme russe de tout juste vingt ans arrivée à Paris depuis une semaine à peine, devient la présidente du premier mouvement officiellement féministe d’Europe : l’Union des femmes pour la défense de Paris et l’aide aux blessés. Véritable Passionaria socialiste et va-t-en-guerre, elle est envoyée par Karl Marx lui-même ! Sa beauté et sa verve, qui la distinguent des autres insurgées, d’origines plus populaires, suscitent l’intérêt des "hommes" jusqu’ici peu sensibles aux revendications des communardes. Ainsi, paradoxalement, l’une des premières grandes figures du combat pour le droit des femmes en France était... une aristocrate russe.

    BD - Communardes ! L'aristocrate fantôme

    Mon avis :

    Après la petite gamine livrée à elle-même pendant la commune, voilà l’aristocrate étrangère. Et elle gère ! Son bagout et sa beauté lui sont très précieuses pour motiver les troupes et mener à bien la propagande pour les droits de femmes pendant la commune. Seulement, elle reste, au début, une activiste de salon. La dure réalité va la frapper plusieurs fois, mais elle ne se laissera pas abattre. Son radicalisme déplait, surtout aux hommes. Elle luttera sur les barricades avant de disparaitre et retourner en Russie.

    Personnage historique, Elizabeth Dmitrieff est une figure qui m’était inconnue de la commune. Il faut dire qu’à part Louise Michel, je ne connaissais aucune communarde. Femme intelligente, libre et combattante, elle est vraiment un personnage passionnant. 

    L’autre point fort de ce tome c’est le dessin d’Anthony Jean. Je suis fan !

    À découvrir de toute urgence

    BD - Communardes ! L'aristocrate fantôme


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  • Titre : Communardes ! Les éléphants rouges

    Auteur et autrice : Wilfrid Lupano et Lucy Mazel

    Éditions : Vents d'Ouest

    Synopsis : "On m’appellera la dame aux éléphants !" Hiver 1870. Prélude de la Commune. Alors que Paris, assiégée par l’armée prussienne, subit le froid et la famine, Victorine, onze ans, passe le plus clair de son temps à s’occuper de Castor et Pollux, les deux éléphants du Jardin des plantes. Cette passion pour les pachydermes a le don d’énerver sa mère, engagée dans le mouvement des femmes qui veulent s’impliquer dans la défense de la ville. Mais Victorine est bourrée d’imagination, et elle veut être à la hauteur des ambitions de sa mère. Nourrie par les exploits des célèbres éléphants d’Hannibal, elle élabore un plan pour libérer Paris. Un plan génial, démesuré, contre lequel Bismarck ne peut rien. Un plan de petite fille livrée à elle-même dans un monde d’adultes...

    BD - Communardes ! Les éléphants rouges

    Mon avis :

    Vraiment une super BD ! Un des tomes de la trilogie Communardes ! Les trois BDS peuvent de lire dans n’importe quel ordre et indépendamment. Dans ce tome on suit la petite Victorine et sa mère qui essaient de survivre à la faim, au froid tout en luttant pour la commune. Dure que d’être une femme à cette époque. Se battant pour gagner un peu d’argent pour acheter de quoi manger et se loger. Et pas si simple d’être une femme pauvre dans la commune, entre le mépris et la violence masculine, la bassesse des riches qui se goinfrent et d’une partie des femmes qui s’opposent à l’implication des autres dans la révolte. La jeune fille passe une bonne partie de son temps au jardin des plantes auprès des deux éléphants, ce qui lui apporte un peu de rêve. Et un rêve, elle en a un grand : libérer les éléphants pour aller botter les fesses de Bismarck. Avec une bande de gamins livrés à eux-mêmes, elle monte un plan et s’apprête à le mettre en œuvre…

    Une très belle histoire, et comme le dit le résumé comment survivre en étant une enfant dans ce monde d’adulte fou… J’ai adoré la petite Victorine et sa maman, très militante et qui lutte aussi bien pour survivre que pour leurs droits. Une chouette BD qu’il faut absolument découvrir !

    BD - Communardes ! Les éléphants rouges


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