• Synopsis :Une nouvelle vision des mythiques sorcières de Salem, dans le Massachussets du XVIIeme siècle. Une tentative audacieuse de percer à jour le côté obscur et surnaturel de cette période infame de l'Amérique...

    (kof kof le synopsis d'Allociné ...)


    Salem
    ''Salem'' : la bande-annonce intégrale de la saison 1

    Mon avis

    Il faut avouer que faire un énième programme sur Salem n’était pas forcément chose aisée puisque le sujet a été abordé à peu près sous tous les angles.

    La série se regarde, mais sans plus. Je n’ai pas vraiment adhéré aux intrigues que je trouve trop simples et déjà vu. Le parti pris de ne pas être subtile sur la présence de sorcière ou non doit y être pour quelque chose. Car oui, il y a clairement des sorcières et du fantastique. L’ambiance est noire et sombre, les personnages pas vraiment glauques pour être assez crédible. On aurait pu avoir une série avec de très bon personnages féminins forts … mais au final, ils sont stéréotypés et reste plus des « victimes ». Puis on resta dans du bon sentiment quand même… Et la fin de la saison est juste capillotractée pour qu’on regarde la suite… Et j’avoue qu’elle m’a un peu soulée…

    Il y a de bonnes idées, mais pas suffisamment pour ne pas avoir l’impression de « familier ». Puis on reste dans le stéréotype des sorcières : soit belle et plantureuse ou vieilles et moches.

    J’ai trouvé quelques-unes des actrices très intéressantes et j’aimerai bien les revoir dans d’autres productions.

    Le générique de début est vraiment sympa, et le fait que ça soit une chanson de Marilyn Manson n’y est surement pas étrangère.

    Mais globalement, la saison ne m’a fait ni chaud ni froid. Il n’y a que 13 épisodes alors il n’y a pas de raison de vraiment se priver. Mais je ne sais pas si je regarderai la suite.

     


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  • Synopsis :

    Le Prince Galavant, héros des contes de fées toujours prêt à défendre la veuve et l’orphelin, est en guerre contre l'affreux Roi Richard qui lui a volé l'amour de sa vie, la belle Madalena. Pour la retrouver et reconquérir son coeur, il doit traverser les royaumes, les montagnes et les forêts, combattre des dragons, déjouer les pièges de son ennemi juré.. et chanter !

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Mon avis :

    J’avoue que je me suis bien marée devant cette courte série (8 épisodes de 20 minutes). L’histoire globalement est classique… au début. Le chevalier Galavant, héros du peuple est à deux doigts d’épousé sa bien-aimée. Mais la femme de sa vie est enlevée par un méchant (kof) Roi… qu’elle épouse, car il a le pognon. Les princesses ne sont plus ce qu’elles étaient… Le tout en chanson. C’est une autre princesse qui vient le sortir de sa bouse.

    Bon après on a péripétie sur péripétie absurde. Vous allez voir un tournoi de chevalier E-P-I-Q-U-E. On se marre, car franchement c’est trop con parfois. Les personnages sont tous aussi débiles et stéréotypés les uns que les autres, mais c’est voulu. Le roi méchant qui est une vraie mauviette m’a fait crever de rire ! Son humour est tout pourri, mais j’adore !

    Les chansons sont sympas et les chorégraphies simples, mais efficaces. C’est Alan Menken qui est aux commandes, et il se permet même de faire un clin d’œil à une de ses précédentes œuvres : la petite sirène.

    Bon si vous avez un peu du temps et que vous avez envie de voir une série « conte de fée bourrée », faites-vous plaisir !

     


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  • En octobre 2014, se tenait à Lyon les Intergalactiques (site web).
    A cette occasion, il y a eu une conférence sur l'écologie dans le cinéma SF avec Le Fossoyeur de Films, Jean-Pierre ANDREVON (Gandahar, 100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction) et Christian CHELEBOURG (Les Écofictions, Mythologies de la fin du monde).

    J'ai trouvé très intéressant et je tenais à y partager avec vous.


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  • Il y a 20 ans, arrivait Sailor Moon sur nos écrans. Une super série que j’ai adorée, où j’ai chialé, où j’ai ri, etc.… On connait tous ce générique hein !

     

     

    Alors quand il a été annoncé une nouvelle série plus fidèle au manga pour fêter ses 20 ans, quelle ne fut pas ma joie… vite retombée !

    Car oui, Sailor Moon Crystal s’avère décevant. À vrai dire, je pense que j’ai regardé, et vais continuer à regarder QUE parce que ça s’appelle Sailor moon. Parce que sinon, c’est juste un manga magical girl comme les autres.

    On va commencer par le graphisme. Le choix de faire un graphisme plus proche du dessin de Naoko Takeuchi est « normal », après on aime ou on n’aime pas. Mais le souci, c’est le changement de design au sein des épisodes. Ouais… on dirait que les graphistes n’ont pas toujours été capables de faire le même design dans les épisodes ! Et parfois, sérieux, c’est laid ! D’ailleurs, de nombreuses modifications ont été apportées au DVD ! Même le générique a été retouché au fur et à mesure ! Donc soit la TOEI a payé des stagiaires, faute de moyens (et encore en général les stagiaires s’appliquent, car ils jouent gros), soit ils se sont dit que ce n’était pas la peine de se péter le cul, car comme c’était estampillé Sailor Moon les gens regarderaient… Dans tous les cas, je trouve qu’ils se sont bien foutus du spectateur.

    Venons en à l’histoire, qui suit le manga… quand ça les arrange en fait… Car bon, si globalement on retrouver la trame du manga, j’avoue qu’ils ont bien pris la peine de pousser le côté romance. Mais avant, parlons des filles. J’ai trouvé les 4 guerrières Sailor totalement effacées et à part à la fin pour donner leurs pouvoirs à Sailor Moon, bien pas grand-chose… adieux la belle fraternité entre filles même si certaines scènes montrent l’inverse. Je parle d’un sentiment global, car je n’ai même pas été touché quand elles « meurent »… Ha OK… Venons-en à Sailor Moon et Mamoru. Usagi n’a presque pas ce coté pleurnicharde et maladroite et on verse trop vite dans le Mamo-chan je t’aime nia nia nia. Mamoru est lui juste inintéressant… Ma grosse déception vient du Dark Kingdom.  Très rapidement, j’ai compris qu’ils allaient nous jouer la carte de la romance entre les 4 princes et les sailors, puisque les 4 princes ne se font pas zigouiller au fur et à mesure. Tout ça à cause de ce dessin :

     

    Manga - Sailor Moon Crystal

    Sauf que voilà… c’est insipide ! Et quand les 4 messieurs meurent (par le pet de Metallia comme dirais une bonne copine)… bien rien… Franchement, moi j’étais prête à libéré tout mon cul cul gnianisme avec des « je me jette devant ma sailor au ralenti avec un Noooooon » pour rendre le tout super tragique… bin nada quoi ! Pourquoi mettre ses éléments de romances qui au final sont plates ? (Ha oui, et perso, j'adorai le côté minette de zoizite dans la vieille version ! Rendez moi ma fiotte !!)

    Et là on en arrive à ce constat : cette adaptation manque totalement d’émotions. On ne vibre pas, la romance est à peine crédible, elle est là car elle doit être là, mais voila. Pas de bataille épique où nos cœurs s’arrête, pas une larme quand les filles meurent… Même la musique n’est pas super !
    OK je générique de début est plutôt cool, mais c’est peut être la meilleure chose du manga.

     

    Donc pour résumé, un manga bâclé et qui manque totalement d’émotions. Je suis déçue ...

     


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  • J’ai enfin maté Star Trek la série originale. Je connaissais déjà les films (les vieux films, on en reparlera peut-être un jour), mais je n’avais jamais vu la série dont il était à l’origine. Voilà cela est choses faites.

    Composée de 3 saisons (même si en fait, le terme saison n’a pas grand-chose avoir avec ce qu’on appelle saison maintenant puisque je pense que vous pouvez regarder les épisodes dans n’importe quel ordre, ça va pas changer grand-chose…), je pense honnêtement que c’est une bonne série, mais qui sous certains points à super mal vieillit… mais ça lui donne son charme aussi. Ce qui vient tout de suite à l’esprit en regardant la série, c’est les « effets spéciaux » et les décors carton-pâte ! Alors oui, dans les années 60, pour une série c’était super, mais aujourd’hui ça fait bizarre. Perso j’adore, donc ça ne m’a pas gêné outre mesure.

    Côté histoire, on suit les aventures de l’Enterprise et de son équipage. Je ne vais pas détailler tous les personnages, car ils sont assez nombreux et je serai incapable de dire lequel est mon préféré, car ils ont tous leurs particularités qui les rends attachants tous autant qu’ils sont. Une chose aussi m’a marqué, c’est le nombre de morts dans la série… ouais parce que je ne m’attendais pas à voir des membres d’équipages mourir (je ne parle pas des personnages principaux, mais des personnages lambda). Quant à nos héros, ils doivent tranquillement mourir aux moins une fois chacun avant de « ressusciter » par des rebondissements de scénario. Mais là encore, comme on sait qu’il y a 3 saisons, on perd un peu du suspense, car par exemple, on sait que Kirk ne peut pas mourir quand il se fait flinguer dans le 3e ou 4e épisode (ou un truc comme ça, les experts me corrigeront). Bien qu’il y ait de l’action, c’est de l’action année 60, mais j’ai beaucoup aimé les combats au corps à corps, car on reste dans un truc « normal », bref les mecs dont pas de kung-fu, ils ont mal quand ils se reprennent une baigne…

    Une chose sur laquelle je voudrais revenir est le fameux « baiser » entre Uhura et Kirk, premier baiser « interracial » de l’histoire de la TV, qui avait fait scandale à l’époque. SERIEUX ? Scandale ? c’est là aussi qu’on voit quand même que la société été raciste. Car c’est un baiser plus que forcer et franchement voilà quoi… Puis alors ça me fait doucement rigoler, car je n’ai jamais entendu parler de scandale quand Spock embrasse lui aussi des humaines… visiblement il fallait mieux embrasser un extra-terrestre blanc qu’une humaine noire. Mais enfin, je me trompe peut-être. Bref, beaucoup de bruit pour rien je dirai.

    Série TV : Star Trek

     

    Son manque de bataille spatiale pourra aussi laisser certains perplexes. Bin ouais ! Il n'y en a PAS ! car c’est pas une série de guerres spatiales. Et ça là aussi une des particularités de la série, c’est qu’elle est basée sur la découverte et l’exploration pacifiste. Et ça, c’est cool. Et on pourrait bien en prendre de la graine à l’heure où certains nous parlent de « choc des civilisations ou de grand remplacement ».

    Cette série est bon vraiment sympa et se regarde avec plaisir. Mais bien sûr, elle ne conviendra pas à tous du fait de son ancienneté, de son « manque d’action » et de bataille.

     

     


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  • Belle est un film de Amma Asante, sorti en 2013 et qui est tiré de faits réels.

    Synopsis : En Angleterre, au XVIIIe siècle, Dido Elizabeth Belle, une métisse, fille illégitime d’un amiral de la Marine royale, est élevée par son grand-oncle aristocrate, lord Mansfield, et son épouse. Dido bénéficie de certains privilèges, mais la couleur de sa peau lui interdit de participer aux activités habituelles d’une jeune fille de son rang. Elle s’éprend bientôt d’un jeune avocat qui rêve de changer le monde. Tous deux vont amener lord Mansfield, le Président de la Haute Cour d’Angleterre, à mettre fin à l’esclavage dans son pays…

    Belle d'Amma Asante

     

    Mon avis : un superbe film. Très peu de films historiques traitent de la question de l’esclavage à cette époque, surtout en Angleterre. Il faut dire que les films d’époques anglais sont plus réputés pour leurs histoires d’aristocratie et de dames éplorées. Et bien là, on arrive à avoir les DEUX et de très belle manière.

    Donc dans ce film, nous suivons Dido, jeune mulâtresse que son père reconnait comme son enfant légitime et qui la place sous la protection de son oncle, qui l’élèvera comme le doit son rang. On se retrouve donc avec une jeune « noire » à qui on rappelle constatèrent qu’elle n’a pas totalement sa place dans la société du simple fait de la couleur de sa peau. Et on baigne dans un racisme de convenance. Lorsque son père meurt et qu’elle hérite, il est décidé qu’au vu de sa couleur de peau, son seul destin sera de devenir vieille fille, car personne dans la « bonne société anglaise » ne « déshonorera » sa famille en épousant « une fille comme elle ». Mais évidemment, dans une société où les titres et l’argent sont tous, son destin ne va pas être si simple.

    J’ai beaucoup aimé la façon dont est traité le sujet, jamais on ne tombe dans une culpabilisation des Anglais qui font de la traite négrière, mais on est plus dans le procès de société ou les dérives de l’argent entrainent les pires ignominies. Et tout au long du film, la vraie question en suspens est : quelle est la valeur d’une vie humaine ? Pour les esclaves bien sur, mais aussi pour les femmes. Car le sujet aborde aussi ce sujet, notamment entre le contraste entre Dido et sa cousine. Car finalement, à cette époque, une femme ne se marie que par rapport à la dote qu’elle apporte ou son titre… Bien évidemment, les deux sujets ne sont pas comparables outre mesure ! On ne peut pas comparer la traite négrière instaurée à une échelle « industrielle » et traitée comme des marchandises (un grand débat dans ce film) et la condition des femmes. Mais cela partage l’idée commune que la valeur d’une personne passe par l’argent qu’elle rapporte à un autre. Mais j’ai trouvé le tout bien traité, et bien remis en contexte.

    Cela rappel aussi que, bien que rares, les « noir.es » n’étaient pas absents de la société anglaise surtout à cette époque où les luttes pour l’abolition de l’esclavage se développent.

    Au final, on a une très belle réalisation, féministe, sur le racisme et qui raconte une belle Histoire (vrai et d’amour).


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  • Ha Howard le Canard !

    Si on s’y connait un peu en cinéma, on connait ce film comme était une référence du (ca) narnar(d) des années 80. Cela faisait longtemps que je me disais que je devrais le voir, et l’apparition d’Howard dans la scène bonus des Gardiens de la Galaxie m’a enfin décidée.

     Produit par notre le Grand Maitre George Lucas (oui et je vous emmerde), le film a fait un bide retentissant…. Et ça se comprend. Honnêtement, ce film est en condensé de clichés sur les années 80 ! Lorsqu’on le regarde aujourd’hui, on y prend un certain plaisir avec une petite dose de nostalgie, mais à l’époque, ça ne devait pas être aussi marrant.

    Globalement ça raconte quoi ? Howard, un canard de la planète heu… Canard ? Se fait projeter sur notre bonne vieille terre via ce qu’on appellera un Bifrost, et il va se retrouver à combattre une invasion extra-terrestre. Oui oui, tout un programme…

    Personnellement j’ai bien aimé le film, car je me suis bien marré. Mais on comprend pourquoi il n’a pas marché, les ficelles sont grosses, c’est kitch et franchement on ne comprend pas le public visé. Au début, je me disais que c’était parfait pour les gamins, une espèce de film comme les tortues ninja, mais avec un canard… mais il y a bien trop de remarque et allusions sexuelles pas voilées pour les enfants. Et l’histoire est tellement basique qu’elle ne peut pas contenter les adultes ou les ados… Je ne ferai pas plus d’ample commentaire sur le sexisme ambiant du film amené par l’inaction de Beverly plus que par les blagues graveleuses d’Howard et d’autres…

    Les personnages sont d’un stéréotypés à mourir, le groupe de rock féminin entretenu par un manager pourri et véreux, les scientifiques complètement déjanté et geek au mauvais sens du mot, le canard pervers (oui, car parfois Howard est carrément vicieux et fait son gros crooner), des extra-terrestres dégueulasses qui veulent envahir la terre, les punks débiles….

    Cependant on rigole bien, déjà parce que tout est tellement gros qu’on se demande comment ils ont pu faire ça, et ensuite sur tous les jeux de mots sur les noms d’oiseaux.

    Bon point pour la musique entre la belle musique de John Barry et le groupe de rock de l'héroine, c'est cool.

     

    Si vous aimez les films qui sentent bon les années 80 et le nanar, Howard est fait pour vous.

     


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