• Un amour éternel est un film de Keisuke Kinoshita avec Hideko Takamine, Keiji Sada, Tatsuya Nakadai

    Synopsis :

    Sadako a été forcée d'âtre mariée à un homme influent dans le village; mais son véritable amour est parti à la guerre... et s'apprête à revenir.

     

    Mon avis :

    (désolée j'ai pas trouvé de bande annonce).

    Un film que j’ai beaucoup aimé, mais dont j’ai du mal à saisir le sens de la fin…

    Je pense que la philosophie du film parlera mieux aux Japonais (ou ceux qui connaissent bien leur culture) qu’aux Occidentaux. Ou alors c’est un des films les plus sexistes de la création (mais j’en doute).

    On suit la vie de Sadako, violée et mariée à son violeur, un influent chef de village. Son amoureux préférant la « laisser entre les mains d’un homme riche » que de s’enfuir avec elle. Nous allons donc suivre la vie de cette femme, entre vies de couple malheureuses, famille qui se désagrège à cause du passé et retour de l’amoureux… Et la dure reconstruction d’une vie contrariée. Toute l’histoire est assez émouvante et triste dans le fond. Mais j’ai du mal avec l’idée que c’est à elle, à la fin de s’excuser pour tous les malheurs alors qu’elle est la première victime tout au long du film. C’est là que j’ai du raté quelque chose… Peut-être que les commentaires m’aideront à saisir le fond de l’affaire.

    Ce que j’ai le plus aimé, c’est en fait l’évolution des décors avec le temps. On voit la modernisation d’un Japon assez rural au fur et à mesure du film.  

    Un bon film, mais dont la fin m’a laissée un peu dubitative.

    Film - Un amour éternel

     

    Bonus challenge le film de la semaine : j'ai maté Rogue one, et les star wars de 4 à 7, donc 5 films d'un coup !


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  • STAR WARS EPISODE VIII ....


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  • La grande muraille est un film de Zhang Yimou, avec Matt Damon et Jing Tian

    Synopsis : Entre le courage et l’effroi, l’humanité et la monstruosité, il existe une frontière qui ne doit en aucun cas céder. William Garin, un mercenaire emprisonné dans les geôles de la Grande Muraille de Chine, découvre la fonction secrète de la plus colossale des merveilles du monde. L’édifice tremble sous les attaques incessantes de créatures monstrueuses, dont l’acharnement n’a d’égal que leur soif d’anéantir l’espèce humaine dans sa totalité. Il rejoint alors ses geôliers, une faction d’élite de l’armée chinoise, dans un ultime affrontement pour la survie de l’humanité. C’est en combattant cette force incommensurable qu’il trouvera sa véritable vocation : l’héroïsme.

    Mon avis :

    Un super superbe, mais qui a eu le tord d’avoir mauvaise presse et un « marketing » pourri. Et le synopsis présenté ci-dessus n’aide pas du tout…

    On va commencer par les « points qui fâchent » sur ce film. Le film a, avant sa sortie, souffert d’une forte critique de whitewhasing. Ce qui n’est pas le cas en fait. Pour ceux qui ne le seraient pas, le whitewhasing, c’est quand on met un personnage blanc (grimé ou pas) pour jouer un personnage « de couleurs ou d’une minorité ». Ce qui n’est pas le cas dans le film puisque Matt Damon joue un anglais qui arrive en Chine. Et on ne peut pas dire non plus que William (le personnage de Matt Damon) sauve la Chine… Parce qu’en fait, même s’il aide les Chinois, il n’est qu’un élément de la lutte. Et le film pourrait presque se passer de lui, mais comme on est dans une production sino-américaine, il fallait bien un personnage pour le public américain. Ensuite, oui, le film est très prochinois. Mais pas plus que les films américains qui sont proaméricains (je pense à Expendable là par exemple).

    Venons-en au film, qui raconte une des légendes de la construction de la grande muraille contre des hordes de monstres (en vrai a été construite pour empêcher les Mongoles d’envahir la chine, mais ça n’a pas toujours été efficace… mais je laisse ça aux historiens). Et franchement, le film est magnifique. Tout comme dans ces précédents films, la couleur joue un rôle important et cela en mets plein la vue. Le design est magnifique et est vraiment au service du film. L’action est à couper le souffle et après la première bataille, on est époustouflé. Le film tourne beaucoup autour de la cupidité (et pas de l’héroïsme comme la promo le dit) et cela entraine beaucoup des actions du film et contribue à la profondeur des personnages. Et le final est assez sympa je trouve. Il y a quelques lacunes dans le scénario, mais elles ne gênent pas vraiment le déroulé de l’histoire (du moins pas plus de lacunes que lorsque les Américains sauvent le monde)

    Et là, je vais vous parler de ce que Zhang Yimou a fait de mieux dans son film et dont beaucoup devraient s’inspirer : les femmes. Franchement ? Dites-moi dans quel film à grand spectacle, on trouve un bataillon de femme (oui OK 1 seul parmi les 5 mais même) ? Avec des armures « féminines », mais parfaitement fonctionnelles ? Qui se battent en 1ere ligne de façon efficace et de la plus courageuse de la manière qu’il soit ? (D’ailleurs le personnage de Williams refusera d’essayer leur technique de combat). Dirigé par une femme, Lin, et qui deviendra elle-même Générale quand le Général mourra. Et elle ne le devient pas parce qu’elle est là au moment ou pour ces beaux yeux. Non ! Elle le devient, car c’est la meilleure au milieu des autres. Et qu’un des autres dirigeants de bataillons ne bronche ? Tout le monde accepte sa promotion comme naturelle et indiscutable. Bravo. Et en plus elle-même à jeu égal avec William et la victoire sur les monstres ne se serait pas faite sans elle. J’ai une nouvelle héroïne grâce à elle.

    Film - La grande muraille

    Bref un film qui a injustement souffert d’une mauvaise pub (parce que c’est un film chinois ?) et qui vaut grandement la peine d’être vu au cinéma.

    Film - La grande muraille


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  • J'ai réalisé au crochet pour la SW celebration un ysalamir au crochet

    vous trouverez le patron en français

    Télécharger « Ysalamiri.pdf »

     

    and the pattern in english here !

    Télécharger « Ysalamir english version.pdf »

    Crochet : Mon patron pour un ysalamir

    Crochet : Mon patron pour un ysalamir

    (merci à Cloneweb pour la photo)

    Crochet : Mon patron pour un ysalamir

    Et encore plus merci pour cette photo oh

     

     


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  • Le challenge "Le film de la semaine " reprends pour cette année. Le challenge consiste à regarder 52 films dans l'année (soit 1 par semaine). Plus de détails ici

    Cinéma : Cette semaine j'ai vu

    Et donc cette semaine j'ai vu :

    -Enfant 44, de Daniel Espinosa avec Tom Hardy, Noomi Rapace, Gary Oldman et Vincent Cassel

    Hiver 1952, Moscou. Leo Demidov est un brillant agent de la police secrète soviétique, promis à un grand avenir au sein du Parti. Lorsque le corps d’un enfant est retrouvé sur une voie ferrée, il est chargé de classer l’affaire. Il s’agit d’un accident, Staline ayant décrété que le crime ne pouvait exister dans le parfait Etat communiste. Mais peu à peu, le doute s’installe dans l’esprit de Léo et il découvre que d’autres enfants ont été victimes « d’accidents » similaires. Tombé en disgrâce, soupçonné de trahison, Léo est contraint à l'exil avec sa femme, Raïssa. Prenant tous les risques, Léo et Raïssa vont se lancer dans la traque de ce tueur en série invisible, qui fera d'eux des ennemis du peuple...

     

     Mon avis : J'ai été assez déçu de ce film. Au final l'aspect enquête est presque secondaire, le but du film était de nous montrer les travers du communistes (qui pour le coup son bien réel) et la soumission de tout le monde à cause de la répression et de la délation. L'enquête est bâclé, le tueur sans intérêt et une fin à la disney ... Et j'ai pas compris le role de Vassili et Cassel dans ce film. Bref une déception.

     

    -Harakiri, de Masaki Kobayashi avec Tatsuya Nakadai, Shima Iwashiata, Akira Ishihama.

    Au XVIIe siècle, le Japon n'est plus en guerre et le pays est dirigé avec fermeté. Hanshirô Tsugumo, un rônin (samouraï errant) sans travail parmi tant d'autres, décide de frapper à la porte du puissant clan des Ii. Reçu par Kageyu Saitô, l'intendant du clan, il lui demande la permission d'accomplir le suicide par harakiri dans la résidence. Tentant de l'en dissuader, Saitô commence alors à lui raconter l'histoire de Motome Chijiwa, un ancien rônin qui souhaitait accomplir, lui aussi, le même rituel.

    Mon avis : Y'a pas à dire, le cinéma Japonais et moi on est fait pour s'entendre ! Quelle magnifique histoire ! C'est beau, c'est bien joué, c'est bien filmé ... du grand art visuel ! Quand à l'histoire elle est superbe aussi. Une critique de la rigueur inhumaine que pouvait être les préceptes des samouraïs. Mais aussi leur courage ! Grandiose ! A voir--

    -Paterson, de Jim Jarmusch avec Adam Driver et Golshifteh Farahani.
    Paterson vit à Paterson, New Jersey, cette ville des poètes, de William Carlos Williams à Allen Ginsberg, aujourd’hui en décrépitude. Chauffeur de bus d’une trentaine d’années, il mène une vie réglée aux côtés de Laura, qui multiplie projets et expériences avec enthousiasme et de Marvin, bouledogue anglais. Chaque jour, Paterson écrit des poèmes sur un carnet secret qui ne le quitte pas…

     

    Mon avis : Que voilà un charmant petit film pour ce début d'année ! Jarmusch nous livre une semaine de vie d'un petit couple un peu marginal (il faut le dire) mais plein de tendresse. Bon, il faut avouer que ce film doit plus parler aux poètes (et j'ai été assez hermétique aux poèmes lus pendant le film) et au public américain. Il me manque surement certaines clés de lecture pour bien comprendre le sens profond du film, mais il est tellement agréable, drôle et tendre à regarder. Et il y a tout ces jeux de doubles, de miroirs et de reflets, j'ai beaucoup aimé. Et j'ai maintenant envie de faire des jolis cup-cakes ;)

     

     

     

     

     


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  • Titre : Tarkin

    Auteur : James Luceno

    Éditeur : Pocket

    Synopsis:

    Militaire hors pair et autoritaire, Wilhuff Tarkin s'est laissé séduire par le projet politique du chancelier Palpatine. Instaurant avec zèle la domination de son maître, il est devenu l'amiral Tarkin, Grand Moff de l'Empire, bras droit de l'Empereur, et sa main de fer.

    A la tête du projet de l'Etoile de la Mort, il crée l'arme qui assoira la suprématie impériale. L'Empereur l'a chargé d'anéantir la Résistance. Tarkin ne doute pas que son sang-froid tactique allié à l'impitoyable pouvoir Sith de Dark Vador mettra à genoux leur ennemi.

    Livre - Tarkin

    Mon avis :

    Première lecture de l’année et première lecture décevante.

    J’adore le personnage de Tarkin (Peter Cushing fan bonsoir !) et j’étais ravie de ce roman sur le Grand Moff le plus terrible de la galaxie. Et on peut dire que l’enthousiasme a vite fait plouf. Quand on pense à Tarkin on s’attend à avoir un roman subtil plein de retournement et de trahison (vu que tous les leaders de l’Empire se détestent les uns les autres, et vu le coup de pute qu’il fait à Ahsoka Tano, etc.. ). Mais non. Au lieu de ça, on se tape un Tarkin peu crédible, qui se fait chiper son vaisseau comme une buse et qui passe le roman à courir après les voleurs. Je passe sur les petits flash-back sur sa jeunesse qui auront pu être super intéressants mais qui sont d’une rare niaiserie. Tous ces retours en arrière pour nous dire quoi ? Tarkin est un prédateur ? Non mais youhou quand tu lis Tarkin, TU SAIS que c’est un prédateur dont les dents transpercent l’étoile noire sur tout son diamètre !

    Ne parlons même pas de Vador et l’Empereur qui sont d’un plat… Enfin un peu comme tous les personnages d’ailleurs. On peut juste saluer l’effort de l’auteur de féminiser le roman en incorporant quelques femmes officières et protagonistes dans l’affaire.

    Aucun rebondissement, tout tombe dans la gueule du lecteur comme un vers dans la gorge d’un poussin amené par sa mère. Une lecture plate et sans rythme.

    J’ai quand même apprécié la volonté de l’auteur (et son travail) pour que le personnage fasse référence à ses aventures dans les épisodes de The Clones Wars.

    Peut être que ma vision du personnage est très biaisée, mais je n’imagine pas DU TOUT, Tarkin piloté un chasseur ou Tarkin racontés sa vie à Vador (oui oui on se tape une petite causette sur la jeunesse de Tarkin)… Donc vraiment je n’ai jamais réussi à m’immerger dans ma galaxie lointaine très lointaine.

    Vraiment dommage, heureusement qu’il tient bien plus la route dans Rogue One.


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