• Titre : Noire Neige

    Auteur : Nicolas Skinner

    Editeurs : Nats Editions

    Synopsis : Un cataclysme a dévasté le royaume insulaire d'Isulgaar.
    Trente-et-une années plus tard, le Nord de l'île prospère grâce à un nouveau roi autoritaire, alors que la famine guette le Sud, livré à lui-même. Entre eux, le centre de l'île est devenu une terre de pillards et de hors-la-loi.
    Tandis qu'au Sud, la haine de ce roi qui les a délaissés attise les tensions et les velléités de conquête, au Nord se profile un complot machiavélique qui risque de bouleverser l'échiquier politique du royaume. Mais ni le Sud ni le Nord ne se doutent que l'apparition d'une mystérieuse neige noire pourrait bien marquer la renaissance d'Isulgaar... ou plonger l’île dans les ténèbres.

     

    Livre - Noire Neige

     

    Mon avis :

    Une très belle découverte.

    C’est mon premier livre de cet auteur et dans cette maison d’édition et je n’ai pas été déçu. D’abord la couverture est superbe. C’est toujours agréable même si cela ne change pas la qualité d’un récit.
    L’histoire est une alternance de points de vue de différents personnages. C’est bien fait et assez complexe pour qu’on accroche sans non plus se perdre. Une trame assez originale en fantasy puisqu’on n’est pas dans la « quête » a proprement, mais dans l’exode d’une population.

    Le style de l’auteur est parfaitement lisible, simple et bien décrit. La lecture est fluide et les chapitres courts permettent de faire une pause de la lecture quand on en a besoin.

    Il y a cependant 2 défauts selon moi. La première c’est le manque ahurissant de personnage féminin. Oui il y a des femmes, mais les « femmes de », « filles de », etc. et AUCUNE ne joue un rôle dans l’intrigue. AUCUNE. Je ne considère pas le fait de détenir un secret et de le révéler comme était actif, d’autant plus qu’une fois qu’elle la fait, le personnage redevient juste une « femme de ». Pendant un temps j’ai cru que cela allait changer, mais non. Elles ne servent à rien hormis à séduire et parler… C’est vraiment dommage qu’en 2015 un auteur ne sache pas (ne veux pas ?) intégrer au moins UN personnage féminin actif. Vraiment une grosse déception de ce côté.

    Les personnages masculins eux sont vraiment bien, intéressants, divers et varier.

    Ensuite j’ai trouvé la fin un peu rapide avec une impression de bâcler. C’est très dommage, car la complexité du roman pouvait laisser espérer mieux.

    Hormis ces deux points, l’auteur a su créer son univers, ses règles et a intégré de la complexité dans les intrigues et les personnages.

    J’attends la suite avec impatience, en espérant que des personnages féminins feront leur apparition.

     

     

    Livre - Noire Neige


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  • Titre : The Life of David Lack, father of the evolutionary biology

    Auteur :Ted R Anderson

    Editeur :Oxford University Press

    Synopsis : Most people who have taken a biology course in the past 50 years are familiar with the work of David Lack, but few remember his name. Almost all general biology texts produced during that period have a figure showing the beak size differences among the finches of the Galapagos Islands from Lack's 1947 classic, Darwin's Finches. Lack's pioneering conclusions in Darwin's Finches mark the beginning of a new scientific discipline, evolutionary ecology. Tim Birkhead, in his acclaimed book, The Wisdom of Birds, calls Lack the 'hero of modern ornithology.' Who was this influential, yet relatively unknown man? The Life of David Lack, Father of Evolutionary Ecology provides an answer to that question based on Ted Anderson's personal interviews with colleagues, family members and former students as well as material in the extensive Lack Archive at Oxford University.

    Livre - The Life of David Lack

     

    Mon avis :

    Quand j’ai commencé ce livre, je me suis dit : « super une biographie d’un fondateur de ma discipline ça va être intéressant ». J’espère qu’elle sera traduite en français

    Erreur ! C’est une biographie qui est d’un ennui mortel. L’auteur se perd dans des détails sans intérêt pour le sujet (genre il nous fait l’historique des « collèges » dans lesquels Lack va. Non pas qu’en soit cela soit intéressant ; mais ça n’apporte rien à la biographie). De plus ce n’est pas toujours chronologique… Résultat, on comprend bien que Lack est un ornithologue passionne, mais j’ai trouvé qu’au final sa démarche pour arriver à l’hypothèse qui porte son nom n’est pas claire, ni en quoi il est le père de la biologie évolutive comme le titre l’indique. Les 2 des derniers chapitres sont terribles à lire, car c’est une liste de personnes ayant côtoyé Lack… oui oui une liste avec la description de leurs activités.

     

    Bref, une biographie pénible et qui rate son but.

     

    Livre - The Life of David Lack

     

     


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  • Titre : Allegra

    Auteur : Paul Couturiau

    Éditeur : Genèse Éditions

    Synopsis : Immergé dans ses livres, Michael Drapper, un professeur de littérature, spécialiste de Byron et Shelley, ne voit pas que sa femme Barbara s’éloigne de lui… jusqu’au jour où elle le quitte, emmenant avec elle leur fille de six ans. Alors que Barbara fait ses valises, le téléphone sonne. Caroline Darcy, une amie bouquiniste, l’invite à Florence pour une étonnante trouvaille. Là, Michael découvre qu’il est bel et bien en présence d’un manuscrit inédit de Claire Clairmont, la sœur de Mary Shelley et la maîtresse de Lord Byron.

    Dans la chambre même où Claire a passé les dernières années de sa vie, Michael se plonge dans le journal que la vieille dame a adressé à sa petite Allegra, morte à cinq ans. Au fil de la lecture, se dévoile une femme courageuse, libre, qui s’est battue contre les carcans et tabous victoriens. Les réflexions de Claire Clairmont renvoient Michael Drapper aux moments forts, cruautés et joies mêlées, de sa propre vie, avec son père tant aimé, les femmes, sa fille Alexandra. Aux dilemmes aussi. Va-t-il enfin prendre sa vie d’époux et de père en main ? Va-t-il cesser de se cacher derrière les livres ? À plus d’un siècle d’intervalle, les réponses sont-elles dans le journal de Claire Clairmont ?

     

    Livre - Allegra

    Mon avis :

    Merci à Babelio et aux Éditions Gènèse pour ce livre.

    Lorsque j’ai vu le titre du livre, je me suis dit « tiens, Allegra c’est la fille de Claire et Byron »… Je ne m’étais pas trompé. Le résumé confirmait mon instinct, mais me disait aussi que le livre pourrait être un peu trop basé sur la séparation et les relations sentimentales du héros pour me plaire. Mais bon, l’appât « Claire Clairmont » était alléchant.

    C’est un livre bien écrit, mais pas vraiment intéressant finalement. Comme je le craignais, l’auteur s’épanche trop sur la vie sentimentale de Michael et les carnets de Claire ne sont au final que peu présents et peu intéressants. Peut-être que quelqu’un qui ne connait pas Claire Clairmont y trouvera un intérêt. On passe donc presque tout le livre sur le héros, mais on n’arrive pas à éprouver de l’empathie pour lui. On se retrouve avec un personnage, certes qui a vécu des drames dans sa vie, mais qui au final s’en est bien sorti et on n’a pas l’impression qu’il soit  vraiment passé à côté grand-chose dans sa vie même s’il nous dit plus ou moins le contraire. J’ai aussi trouvé la ficelle « tout est la faute de mon père » un peu trop facile.

    J’avoue aussi avoir été déçu du traitement des personnages féminins, qui sont toutes (sauf sa fille et ses mères vraies ou « d’adoption ») là pour être des amantes. TOUTES, ont été amantes de Michael ou l’allume, même la lesbienne … Je trouvais Caroline super attachante, mais finalement elle n’est que le stéréotype du premier amour qui « attend » plus ou moins le retour de son aimé … Bref, ça a gâché ce personnage.

     

    Au final, c’est un livre gentillet, plein de bons sentiments, mais pas très convaincant.

     

     


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