• Une saison de terrain, ce n'est hélas pas que des bons moments ....

    Cette année les oiseaux ont décidé de trainer en route et donc le premier jour de capture était programmé pour aujourd'hui. Voilà quel était mon état d'esprit depuis 2 jours :

    Mais voilà, hier le sort a décidé que je n'irai pas pour ces premiers jours .... En effet, mon corps a décider que je serai mieux cloitré sous mes couettes malgré le grand soleil ... Coincée, dans tous les sens du terme.

    Et donc mon était d'esprit au final :

    Quand le sort d'acharne ....

    Bref, ça commence pas super bien ....


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  • Voici une conférence donnée au Muséum Océanographique de Monaco sur la calamar géant.

    Bonne conférence !


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  • Pendant la saison de terrain, je vais passer la journée entière dans les bois pour capturer les oiseaux et suivre la saison de reproduction. Ce qui implique un minimum de préparation, car il est hors de question de retourner à la maison vu que le terrain est à une vingtaine de kilomètres. Sans partir à l’aventure dans des pays à haut risque, il est important, selon moi, d’avoir un minimum de chose avec soi. Et donc vous trouverez toutes ses choses dans mon sac à dos.

    Matériel de base (selon moi)

    — Une trousse de soin minimal : un ou deux pansements, une bande, une compresse… de quoi soigner une petite coupure. Il peut arriver que l’on se coupe un doigt qui sans être grave peut saigner beaucoup et être vite pénible quand on manipule un oiseau ou un œuf. Une petite boite d’antidouleur contre les éventuels maux de crâne ou règles douloureuses (ouais ouais, nos règles ne s’arrêtent pas durant le travail en extérieur).

    — De quoi se protéger contre les parasites, en l’occurrence ici les tiques. Sur ma zone, les tiques pullulent et peuvent transmettre la maladie de Lyme et l’encéphalite de la tique. Donc sans être paranoïaque, autant éviter de se coltiner un de ces parasites.

    — Une lampe. Bien que je ne travaille pas spécialement de nuit, il peut arriver que la journée s’éternise et qu’on ait besoin d’un peu de lumière.

    — De quoi prendre des notes : trousses, calepin, lunettes… Bref, de quoi pouvoir travailler ! Car non, je ne passe pas ma journée à marcher dans les bois et regarder ce qui s’y passe.

    — De quoi prendre quelques échantillons : petits pots et sacs plastiques (aussi utile pour servir de poubelle improvisée, car on ne jette pas ses déchets dans la nature).

    — De quoi boire et manger : Une petite glacière avec une boite à bento (ou des Tupperwares) et une gourde et/ou thermos.

    — De quoi se protéger contre la pluie : pantalon de pluie et k-way. Toujours y avoir sur soit, car le temps peut être radieux le matin et changer subitement en m’arrosant abondamment. Et travailler toute une journée trempée, ce n’est pas DU TOUT agréable. Et aussi de quoi protéger le sac à dos.

    — Divers : appareil photo, bandeau, lunette de soleil, casquette, trousse à dissection, podomètre, mini-porte-monnaie avec pièce d’identité et un peu d’argent….

     

    Cela n’a pas l’air, mais toutes ces choses font leur poids dans le sac, et ça sera sans compter le matériel nécessaire à l’étude scientifique, qui fera l’objet d’un prochain article.

     

    Le bonus à avoir.

    J’ai la chance d’avoir une petite station de travail (la Caravane) sur la zone d’étude. Donc j’y laisse aussi de quoi me changer en cas de saucée et de jus de chaussette : bottines, godasse de rando pourrie d’urgence, fringues de rechange et serviette.

    Matériel de base (selon moi)

     


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  • Titre : La boucle d'octobre

    Auteur : Jean-Michel Calvez

    Éditeur : Lune Écarlate

    Synopsis: Un phénomène d’origine présumée accidentelle, appelé la Vague, a provoqué des écarts temporels permanents, désorganisant la société et bouleversant les conditions de vie dans une vaste zone géographique d’une région d’Europe de l’Est. Arto Neumann, technicien dans une société d’électronique, a été sollicité avec une poignée d’autres « experts » pour s’en débarrasser et, avant cela, s’approcher de la source du mal. Mais, il n’est ni simple ni sans danger de se glisser dans les méandres détraqués du temps, jusqu’au cœur du mystère ; il semble même que tout a été mis en œuvre pour que persiste cette Vague – comme si celle-ci servait quelque dessein secret ? Comme l’a souvent montré la science-fiction, s’attaquer aux désordres temporels n’est jamais exempt de risques. Et, s’il devait survenir, le pire de tous les scénarios envisageables serait ici une forme ultime de paradoxe qui pourrait être baptisée la « Boucle d’octobre ».

    Livre - La boucle d'octobre

     

    Mon avis :

    Merci à Lune Écarlate Édition pour ce SP.

    Malheureusement, c’est un livre que je n’ai pas du tout apprécié. Je lis peu de Science-fiction, et je pense que cet ouvrage vise les habitués du genre.

    Je vais commencer par ce que j’ai aimé : l’idée de base. Franchement, l’idée du décalage était super ! J’ai tout de suite été séduite ce « problème » temporel. Mais hélas, c’est tout… On peut aussi reconnaitre à l’auteur de bien maitriser son sujet ! Ingénieur, Jean-Michel Calvez nous le prouve tout au long du livre… oui, mais justement, nous ne sommes pas tous ingénieurs et parfois, j’ai trouvé qu’on se perdait dans des explications des processus… et pourtant, j’étais bonne ne physique au lycée, mais je n’ai pas tout compris. Et au final, ça rend le texte très peu immersif. Je n’ai pas réussi à plonger dans l’univers du roman. On ne s’attache pas non plus aux personnages. J’avoue qu’ils m’ont laissée totalement indifférente ou alors ils m’ont particulièrement agacée. Notamment les personnages féminins qui sont INSIPIDES et TOTALEMENT stéréotypés et inutiles à l’intrigue, exception de fait de Shirai (et heureusement qu’elle est là parce que sinon, pour moi, le récit était clairement sexiste). Entre la mère éplorée et la fille de l’équipe (Anna) qu’on se demande ce qu’elle fout là à part se taper des crises d’hystérie… bref, vraiment une très mauvaise image pour la lectrice que je suis.
    Ensuite, il y a plusieurs passages qui m’ont totalement déstabilisé. Tout d’abord le premier… je n’ai pas compris en quoi il était lié au texte ? On pourra me dire que je n’ai pas de mémoire ou que je lis de travers, mais je n’arrive pas vraiment à faire le lien… Pareille à la transition entre deux chapitres. Le suspense monte monte monte, on pense que la situation est critique, on change de chapitre… et là j’ai dû revenir 2 ou 3 fois en arrière pour comprendre… sans comprendre, et ce n’est que plus loin dans le chapitre qu’on comprend le lien… Ce genre de choses ont rendu ma lecture étrange et peu « linéaire » (normal pour une boucle me direz vous…).
    Un joli discours à la fin sur les armes « propres », mais une fin qui laisse une impression de bâcler. Tout ça pour ça ? …

    peut-être qu’un lectorat plus aguerri en SF sera plus apprécier ce roman, qui est de toute évidence pas destiné aux néophytes du genre. Et c’est très dommage, car l’idée du décalage était vraiment SUPER.


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  • Il est étrange de voir comment l'actualité rattrape parfois nos idées.
    Hier, je regardais ce documentaire sur le massacre à TRES grande échelle des requins.

    Les requins sont les pures victimes d'un délit de sale gueule. Mangeur d'homme ... Ce qui est faux, mais vrai que les requins tuent ... comme ce matin à la Réunion où un jeune est mort suite à une attaque.
    Mais ces quelques accidents, aussi dramatique soient ils pour les victimes et les familles, pourraient être en parti évitées si les règles de sécurités étaient respecter.

    Il y a plus d'accident de chiens que de requins dans le monde ... Et les requins en paient le prix fort dans le monde entier et sont en grand danger d'extinction.  Et comme le montre le documentaire, NOUS participons à notre insu à ce massacre.
    Il faut que ça change, le citoyen ne doit plus être un con-sommateur, mais un conso-acteur. Quand la politique est trop lente ou pourri par les lobbying qui ne pensent qu'à s'en foutre plein les poches, c'est à NOUS citoyen d'agir.

     Vous trouverez plus d'information sur le site de Bloom ou Sea Shepherd





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  • Comme les gobe-mouches ne sont pas encore arrivés (ils trainent en route !), j’en ai profité pour aller aidé une collègue à attraper des oiseaux pour son cours d’ornithologie.

    Il y a deux façons assez communes pour attraper des oiseaux :

    — mettre une trappe dans le nid

    — les prendre dans un filet.
     C’est cette deuxième option que nous avons utilisée.

    J’ai été bête, mais je n’ai pas pris les filets en photos ! Sachez juste que c’est sans danger pour l’oiseau.

    Voilà quelques unes de nos prises :

    Capture d'oiseaux

    un rouge-gorge

    Capture d'oiseaux

    une sittelle torchepot

    Capture d'oiseaux

    une mésange bleue

    Capture d'oiseaux

    une mésange charbonnière

    Capture d'oiseaux

    Un pouillot (mais je suis pas sur de moi)

    Capture d'oiseaux

    un merle avec une antenne pour un suivi télémétrique.

     

    Capture d'oiseaux

    et un petit grimpereau des bois qui passait par là


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  • Aujourd'hui je vous propose une série de vidéo provenant de la chaine youtube du Site Espace-ethique.org

    J'aime beaucoup les réflexions de M Gouyon sur la science (et aussi sur la relation de la science et la politique) et je tenais donc à vous les faire partager. Bon visionnage  !


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